Première date de la nouvelle tournée intitulée « Double the Metal Tour » et regroupant deux têtes d’affiche à savoir Burning Witches et Nervosa, Heavylaw s’est déplacé le 08 mars à l’Empreinte de Savigny le Temple (77) pour assister au spectacle !

Les trasheuses de Nervosa ne sont pas venues pour plaisanter et démarrent sur les chapeaux de roues leur set qui durera moins d’une heure. Le nouveau line up semble bien rodé et tandis que Diva Satanica joue avec le public en exultant toute sa rage, les musiciennes font le show et envoie du lourd avec force énergie. La salle déjà acquise à la cause du trash brésilien commence à faire du bruit et à bouger sévèrement.

Entre deux parties de jambes en l’air, la salle scande le nom du groupe sur les refrains. Diva et ses comparses sont réglées au millimètre, les titres s’enchainent avec rapidité tant et si bien que prise dans son élan, la bassiste Mia Wallace fait un vol plané jusqu’en coulisses. Heureusement plus de peur que de mal, elle revient tout sourire sur scène nous expliquant qu’elle commence à se faire vieille !

Le Show se terminera sur l’excellent under ruins, morceau emblématique du dernier album et traitant des enfants victimes de la guerre, le temps pour les trasheuses de rappeler qu’une collecte est ouverte durant leur tournée au profit d’une association notamment pour les victimes de la guerre en Ukraine.

Nervosa reste pour moi une belle découverte. N’étant pas adepte du trash métal et préférant le chant au « scream », j’ai apprécié en Nervosa un groupe engagé et à la musicalité étonnante pour le style.

C'est ensuite au tour des suissesses de Burning Witches de faire leur entrée. C’est un concert assez hétéroclite auquel nous aurons droit puisque seuls 4 titres du dernier album seront joués mélangés à un best of de leurs standards.

On sent le réel plaisir des sorcières à retrouver la scène après deux années de pause. Les protagonistes arrivent tout sourire sur l’intro de winters wraith puis s’échauffent sur executed, Laura guldemond prend la parole et salue le public avec enthousiasme. Elle gardera d’ailleurs un sourire radieux tout le long du set.

A partir de wings of steel le concert s’emballe et ce, jusqu’à la fin du show. Les Witches débordent d’énergie et mettent le feu à la scène tant et si bien que je n’ai pas vu les 1h15 de show passer !

Laura Guldemond s’adresse régulièrement à la salle et s’il le fallait, harangue encore et encore son auditoire captivé.

On sent une réelle complicité entre les musiciennes qui ne cessent de se chercher sur scène, passant de gauche à droite, jouant les unes avec les autres, tout ça sur un rythme effréné. Pas de fausse note tant sur la prestation musicale que scénique pour un concert digne des plus grands. On notera un souci technique nous privant de Romana KalKhul en plein milieu de set. Peu importe, Larissa Ernst a pris les choses en main dirigeant la rythmique puis un solo de toute beauté avant le retour de sa camarade.

Pas de rappel en fin de concert mais la traditionnelle photo de famille et les remerciements du groupe aux personnes présentes.