Attention tout le monde, voici le second album de "Cerclage du jeune homme" (traduction google) connu aussi sous le nom de "Liage de jeune garçon (traduction reverso).... Hum, je vous l'accorde ça sonne beaucoup mieux en anglais. Bien où en étions nous? L'introduction du second album City de Strapping Young Lad sorti en 1997? C'est cela !
Après cette intro éclair, passons aux choses sérieuses. Car nous avons ici une bête d'album... City... où toute la quintessence de la fusion entre l'indus métal le plus violent et le plus crade, avec un death métal supersonique aux nombreuses influences black persistantes, avec une multitude d'apport heavy métal. Je vous l'accorde, aux premières écoutes la musique de Strapping Young Lad promet être un véritable bordel. Un espèce de chaos musical, une formule indigeste et grossière où se fondent tout un tas d'influences pour nous offrir, au final, un lointain bruit désagréablement brouillon et volontairement brutal. Mais ne nous arrêtons pas à ces considérations futiles, et autres conclusions hâtives, car comme disait mon professeur de physique chimie : "Méfiez vous des conclusions hâtives ! Connaissez vous l' histoire du vers qui..." ; une histoire passionnante je vous assure.
Ne nous trompons pas... Vous êtes bien là pour découvrir des groupes !? Découvrir que même en dehors du heavy métal il se passe de très bonnes choses ? Vous n'avez pas peur d'en prendre pleins les oreilles ? Excellent ! Je ne peux m'empêcher de vous conseiller ce City. Il y a peu d'albums qui peuvent se réjouir de vraiment faire évoluer le métal, et au plus fermé d'esprit qui reste persuadé que tout dans le métal extrême se ressemble, que tout n'est que bruit et fracas et que personne ne tentent de sortir des sentiers battus, je n'ai que 3 mots... STRAPPING YOUNG LAD... Bien sur leur musique n'est au départ, effectivement, que bruit et fracas pour bon nombre d'oreilles sensibles... Mais impossible n'est pas français, et avec beaucoup d'efforts vous pourrez apprécier cet album... Je n'ai qu'un mot. ENJOY.
Parlons de musique, il est temps. Prenez un batteur d'un TRES gros niveau, genre Gene Hoglan (Dark Angel , ex-Death) et vous obtenez dans un premier lieu une section rythmique hors du commun... Il faut l'entendre pour le croire, l'album défile à cent à l'heure, la maîtrise de la double pédale est exceptionnelle, les breaks sont légions et les schémas bizarroïdes, torturés et alambiqués au possible ne lui font pas peur, tout y passe. On est vraiment soufflé et admiratif devant le travail et la technique... Mes respects. Ajoutez y des riffs inspirés et sournois. Oui car un bon petit riff se met en place, on prend confiance mais on ne sait pas qu'un riff peut en cacher un second, et là c'est la claque... Tout l'album est comme çà. On prend claques sur claques, uppercuts après uppercuts. C'est simple, on sort de City totalement sonné, béa, un mince filet de bave le long du menton, tout simplement heureux et, oui j'ose le dire, apaisé... Pourquoi? Je crois que la voix y est pour quelque chose. Elle possède le petit plus qui font de Devin Townsend un vocaliste hors pair. Il possède un spectre vocal étendu, gère absolument tout les styles de voix, sait se montrer pertinent en voix heavy (Room 429, un véritable mix entre Piet Sielck et Chris Boltendahl), il nous fait frémir en vocaux death et black, on frissonne à l' écoute de ses hurlements spectraux, et nous sommes charmés par une voix claire apaisante lors de certains refrains. C'est simple, c'est un véritable tour d'horizon du domaine extrême qui nous est offert ici. Et qu'est ce que cela nous donne? Nous avons le droit à quelques uns des morceaux les plus percutants et réussis du groupe, que ce soient les hyperspeeds Human Nucleonics, Ho My Gucking God et Underneath The Waves, où les plus lents AAA, Spirituality, le très heavy Room 429, et les véritables incontournables All Hail The New Flesh & Detox, c'est une explosion de saveur...
Tout le génie de Devin Townsend explose sur cet album, un album qui montre au métal que Strapping Young Lad sont des putain de bons, et qu'il faudra vraisemblablement compter sur eux dans les années à venir. Le groupe nous offre ici son tout meilleur album, où chacune des compositions regorge de riffs bétons, de breaks intelligents, et parvient à étendre une atmosphère palpable et crédible. On se tait, et on se laisse porter par ce déluge musical, Merci.
...TeRyX...