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A première vue, le Metaldays c’est un festival comme les autres. Une belle affiche, 3 scènes, de la bière et des cheveux longs. Jusqu’ici, rien d’incroyable me direz-vous. Allez, il dure 5 jours, ce qui est plutôt atypique mais n’en fait pas non plus une raison pour que ce soit si exceptionnel.

Sauf qu’en fait, le concept proposé par ce festival en fait une anomalie dans le paysage festivalistique (on va dire que ce mot existe car ça m’arrange bien). On peut le résumer ainsi : mélanger un festival de metal et une colonie de vacances. Ce qui parait évidemment assez incongru de prime abord, mais qui prend tout son sens lorsqu’on se penche sur le lieu de tenue de l’évènement ainsi que la façon dont il se déroule.

Tout d’abord, petite leçon de géographie (c’est pas parce qu’on est metalleux qu’il faut être ignare). Le Metaldays c’est en Slovénie, un pays plutôt montagneux situé en limite est des Alpes, entre l’Italie et la Croatie. Aussi, on y trouve pas mal de rivières et de lacs encaissés dans de belles vallées verdoyantes, car il pleut pas mal là-bas.

Vous le voyez venir ? Le Metaldays est installé juste à côté d’un de ces lacs, ce qui lui permet de proposer, en plus des concerts, des activités baignades et farniente sur la plage, astucieusement située à mi-chemin entre le camping et les scènes. Et croyez-le ou non, voir un gros tas de metalleux bronzer sur la plage toute l’aprem ou y faire des flashmobs le matin, c’est assez surprenant et franchement drôle.

En matière de taille de festival, on parle d’environ 12000 festivaliers, ce qui reste modeste par rapport aux mastodontes Wacken ou Hellfest et le rend comparable à un gros Motocultor vachement mieux organisé.

Les concerts ont lieu entre 13h et minuit sur 3 scènes : les 2 mainstages qui alternent et une plus petite scène couverte (la fusion stage) qui se cale un peu quand elle peut. En plus de celles-ci, il existe une quatrième scène toute petite (la beach stage) qui est située littéralement sur la plage (d’où le nom) et joue de 10h30 à 13h puis de minuit à 2h. Elle est tellement proche qu’on peut en fait écouter le concert allongé sur le ponton, en train de sauter dans l’eau ou bien dérivant mollement sur sa plus belle bouée licorne.

Et ça, je vous assure que c’est carrément cool. C’est quelque chose qui représente bien l’ambiance générale du festival, très détente, plus calme que les festivals habituels en matière de rythme.

Maintenant que le décor est planté, passons aux choses sérieuses !

Dimanche

Le festival n’a pas encore commencé (il dure du lundi au vendredi) mais le camping est déjà bien rempli et l’apéro bat son plein un peu partout. L’occasion de remarquer que le public est très cosmopolite : une majorité d’allemands et/ou autrichiens, des hollandais, des belges, quelques slovènes (il faut bien), des finlandais, un gros paquet de français râleurs, bref un peu de tout !

L’organisation autorisant les véhicules à être garés sur le camping, on remarque rapidement que beaucoup de groupes de personnes ont ramené plein de matos, notamment de grands barnums et des enceintes qui n’ont pas grand-chose à envier à celles du festival. Mais on y reviendra.

Lundi

On attaque les concerts dès le lundi, en commençant bien évidemment par la séance baignade du jour, qui fera en fait partie de la « journée type Metaldays », le tout en écoutant le death d’Anakim qui ouvre le festival sur la beach stage de manière très réussie. Je vous laisse faire toutes les blagues possibles avec le nom de ce groupe dans votre tête.

On parvient ainsi à associer une journée de baignade entre potes avec des concerts tout à fait qualitatifs, ce qui est une expérience absolument enviable. D’autant plus que les suisses de Peace is just a break viennent de mettre un sacré bordel sur la beach stage avec leur death mélo ultra efficace.

La journée se passe sous le soleil avec une représentation remarquée de Wolfheart dans l’après-midi. Le frontman Tuomas Saukonnen nous fera d’ailleurs remarquer que c’est la première fois qu’ils jouent dans un festival un lundi, chose assez inopinée par le fait. Après le hard rock catchy de Thundermother, le set de Temperance sous la fusion stage sera malheureusement perturbé par un son moyen mais surtout par Biohazard qui fout un raffut pas possible sur la mainstage 1, assez proche spatialement. On entend les 2 groupes jouer en même temps et les membres de Temperance ont beau se donner à fond et montrer un réel plaisir à jouer ici, on a du mal à l’apprécier pleinement. A charge de revanche donc.

Equilibrium, qui tourne depuis peu avec son nouveau chanteur, offre une prestation maîtrisée et retourne la fosse sur des titres comme Born to be epic, pour le plus grand plaisir de ladite fosse. C’est ensuite au tour de la tête d’affiche du jour de montrer qui est le patron. Et côté patron, les allemands de Kreator s’y connaissent. Non content de massacrer des cervicales à chaque riff et de provoquer wall of death sur wall of death, le chanteur Mille Petrozza harangue la foule entre chaque chanson, notamment au moment de hisser le fameux flag of hate. Tous les albums du groupe ou presque seront représentés sous un déluge de flammes, puis Kreator repart sous une ovation, ayant conquis un public qui vient de se manger un gros rouleau compresseur sur le coin de la tronche pendant une heure et quart.

Ayant promis à un membre du groupe de thrash Element que j’irai les voir, je me réveille d’une sieste bien méritée (on peut encore appeler ça une sieste quand c’est entre 23h et 1h du mat’ ?) pour apprécier ce dernier concert de la journée sur la beach stage. J’en sors sans aucun regret (de la sieste) tant le set était bon et énergique, porté par des musiciens dont la moyenne d’âge ne doit pas excéder les 22 ans.

Cette journée se terminant, il est temps d’essayer d’aller dormir. Sauf que les allemands ne sont pas de cet avis. Vous vous souvenez des grandes tentes et des enceintes mentionnées plus haut ? Et bien ils passent la nuit sous les tentes en question en écoutant de la techno allemande (et du Britney Spears) à fond. Vous conviendrez que comme berceuse, on a connu mieux. Ce sera pareil à peu près toute la semaine, rendant le sommeil précieux mais difficile à trouver.

Mardi

Vous l’aurez compris, le matin on prend surtout l’apéro en écoutant les groupes se produisant sur la beach stage. Ce matin, du hard rock sympa avec Star Crystal et Fatal error, et un peu de metal symphonique avec Maskeratt.

Après une prestation très réussie de Dear mother malgré une voix très en retrait dans le mix, la pluie s’invite sur la fin du set de The raven age. Ce jeune groupe, formé par George Harris, dont le papa Steve joue dans un petit groupe de heavy metal pas très connu, offre un show si excellent que la grande majorité des gens reste sous la pluie battante pour profiter jusqu’à la fin du concert. Une belle découverte d’un groupe dont on risque d’entendre parler à l’avenir.

La pluie toujours présente et le vent soufflant directement dans la mainstage 2 provoquent l’annulation d’I am morbid, après un concert de Venom Inc que je n’ai pas eu le courage d’aller voir. A contrario, la pluie signifie aussi l’heure de gloire des groupes jouant sous la fusion stage, qui elle est abritée !  Je profite donc bien à l’abri de Flesh, au heavy 80s frais et authentique, et d’Helleruin, groupe de black traditionnel dont le bassiste semble littéralement possédé par Satan lui-même.

Avec tout ça, le site du festival commence à se transformer en bain de boue au pied des scènes, mais il en faut plus pour décourager le public, notamment les allemands qui semblent ne simplement pas sentir qu’il pleut.

En parlant d’allemands, voilà qu’Helloween débarque sur la mainstage 1 en tant que tête d’affiche du jour. Soyons honnête, je suis venu en bonne partie pour ce groupe donc ce qui suit ne va pas être objectif du tout. Aussi, toujours sous une pluie modérée mais encore humide, Helloween déroule un show bien rôdé où chaque membre a son petit moment à lui, ce qui a pour effet premier de faire passer l’heure et quart à une vitesse vertigineuse. Les tubes du groupe s’enchainent tandis que le public s’époumone sur chaque refrain (et même sur chaque couplet en fait). Bref, un moment incroyable, un groupe incroyable et une énergie folle, tout y est pour rendre ce concert mémorable.

La journée se termine par Bullet for my Valentine, groupe qui a cristallisé de nombreuses critiques pendant longtemps mais qui surfe sur la vague d’un dernier album vraiment réussi. Et ce concert est à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un tel groupe. Des jeux de lumières additionnels viennent renforcer l’ambiance dégagée et le groupe souriant et généreux enchaine ses tubes des années 2000, pour le plus grand bonheur d’un public bien nostalgique...

Mercredi

Le soleil tape déjà fort sur la tente à l’heure de l’apéro du petit déj, ce qui annonce une journée de glandouille particulièrement prononcée pour la majorité des festivaliers. La baignade du matin est accompagnée de manière éclectique, du hardcore étant suivi du hard rock sympathique des français d’Anaphora. Rien que le fait d’écrire cette phrase résume la relative absurdité du Metaldays, puisqu’habituellement on n’écoute pas de concert en faisant des ploufs.

Sur ces entrefaits, la plage s’est déjà bien remplie et un des soucis de ce festival atteint son point d’orgue sous la forte chaleur du jour : à l’image d’Endseeker dont le death secoue la « foule », les groupes de l’après-midi jouent devant vraiment peu de monde. En effet, la majorité des festivaliers reste au camping ou sur la plage, profiter des commodités peu habituelles de ce festival. Si on ne peut pas les en blâmer car il fait vraiment chaud, c’est toujours assez triste d’assister à un concert pendant lequel on risque de m’entendre si j’éternue un peu fort entre 2 titres, surtout sur une scène de cette taille.

Ceci dit, le public présent devant les scènes est là pour les concerts et pas autre chose, et donc ça gueule pas mal entre les morceaux malgré le peu de monde présent. Ainsi, le heavy d’Enemy Inside va réveiller le public, qui va malheureusement pouvoir se rendormir devant Brand of Sacrifice (incroyable mais vrai !). En effet, le son catastrophique ne laisse entendre quasiment que la batterie, rendant le concert quasi inécoutable… Une terrible déception qui va heureusement être rapidement rattrapée par Infinitas, dont le powerdeath folk rencontre beaucoup de succès sous la Fusion stage. C’est sans conteste une des plus belles découvertes de ce festival et le set d’une demi-heure parait s’écouler en 5 minutes.

C’est au tour d’Eleine de retourner la mainstage. Les musiciens et la chanteuse redoublent d’intensité malgré la chaleur, enjoignant le public à des hey ! hey ! à toutes les chansons, courant à droite à gauche, etc. Le seul défaut de ce concert aura été de nous donner très soif ! Et, hasard de running order, de boire on n’aura à peine le temps car Bleed from Within enchaine sur la mainstage 2, avec son metalcore à la Parkway drive. On a peur pour eux tant ils sont blancs comme des c*ls avec le soleil qui tape encore, mais l’énergie du groupe est impressionnante et chaque titre est bruyamment accueilli par le public. Encore un groupe qui va faire parler de lui à l’avenir !

Un rapide retour au camping me fait comprendre pourquoi il n’y a personne devant les scènes : la plage est encore pleine de monde même à cette heure-ci, discutant, trinquant joyeusement ou glissant mollement sur des bouées toutes plus surdimensionnées que les autres. Pour certaines, on commence même à être plus proche du bateau que de la bouée...

Le show d’Abbath s’est apparenté à un show d’Abbath. Pour ceux qui ne connaissent pas, on peut résumer ainsi : black metal, quelques conneries baragouinées entre 2 morceaux, marche en crabe, black metal encore, un « ‘ank ya bye » pour finir et voilà. Mais c’était cool. De quoi se mettre en condition pour Kataklysm, groupe de death qui va provoquer le plus beau bordel de la semaine dans la fosse. Avec ce groupe, y’a pas de triche, pas de clavier, pas d’arrangements samplés, juste du death metal et purée, ça décoiffe. Le frontman, qui pourrait largement être votre tonton rigolo tant il sourit continuellement avec un air tout gentil, n’en finit plus d’encourager les pogos, rameurs et autres wall of death. On ressort lessivé de cette démonstration, qui confirme le potentiel live énorme de ce groupe qui m’avait déjà mis une belle branlée en salle cet hiver.

La journée n’est pas pour autant terminée et Beartooth a à cœur de nous le rappeler. Le punk un peu hardcore du groupe fonctionne parfaitement bien sur un public déjà chauffé à blanc par le concert précédent. De plus, le frontman de Beartooth est proprement impressionnant : il n’arrête littéralement pas de se déplacer même quand il nous parle, il chante, il hurle, il court, il saute, il headbangue, il finira même dans les pogos tout en chantant et jouant son dernier morceau. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste côté énergie dépensée et ça fait de ce concert une belle surprise.

Enfin, Heaven shall burn est là pour mettre le coup de grâce, sur une scène remplie d’écrans, de projecteurs lumineux et de lanceurs de feu. Les allemands nous sortent un show de patron sous un déluge de feu, d’une puissance inarrêtable, montrant là qu’ils font partie des grands.

La météo étant toujours aussi clémente dans la soirée, les apéros s’éterniseront longtemps ce soir-là, sur fond de techno allemande…

Jeudi

La matinée plage/concert du jour se passe plutôt bien, puisqu’on a droit à plusieurs groupes de qualité, par exemple Horizis qui apporte un powerdeath assez speed et vraiment bien ficelé. Ou encore Versatile, groupe de black indus suisse chantant en français, dont la courte prestation aura su apporter une belle ambiance black, les costumes des musiciens y étant pour quelque chose aussi. C’était d’ailleurs mon premier concert de black en tongs/short de bain, avec ma bouée licorne garée à côté de la scène, ce qui le rend aussi particulier à sa façon.

Du soleil, on est rapidement passé à la pluie, ce qui perturbera un peu l’emploi du temps du jour… Après pas mal de temps passé sous la tente à picoler comparer les points de vue des grands philosophes sur la question de la vie, de l’univers et du reste, on se prend une saucée mémorable en allant à la séance dédicace d’Infinitas, qui me signeront la baguette récupérée la veille au concert (oui, j’en suis très content). On croisera sur le chemin nos voisins allemands à qui on aurait peut-être dû dire qu’il pleuvait, car ils partaient en tongs et short mettre leur canoë à l’eau pile à ce moment-là. Tu me diras, quitte à être mouillé autant sauter dans l’eau.

Après avoir séché un peu, on rejoint les scènes entre les averses pour Skyeye, groupe de heavy local qui semble ne pas avoir raté d’édition du Metaldays depuis qu’il existe. La bonne humeur communicative du groupe rendra le concert très sympathique.

Pour les plus courageux, Archspire arrive sur la mainstage 2 avec pour mission évidente de mettre hors service une bonne fois pour toutes les dernières vertèbres encore opérationnelles dans le public. Outre le caractère très violent du tech death du groupe, le concert sera d’une stupidité déconcertante entre chaque morceau. Ainsi, le frontman raconte n’importe quoi, déballe des dossiers douteux sur ses musiciens et organise même un twister dans la boue (il pleut, rappelez-vous) ! Un concert plutôt étonnant qui masquerait presque la dextérité limite indécente des membres du groupe.

Le show de Destruction sera marqué par une belle averse d’entrée de jeu, suivie de ses petites sœurs par la suite. Les pieds dans la boue, il devient plus difficile d’apprécier ce concert pourtant vraiment bon, les thrasheux montrant qu’ils n’en sont pas à leur coup d’essai. Une tournée française en fin d’année permettra de rattraper cette semi-déception.

L’apocalypse commencera réellement pendant le concert de Keep of Kalessin. Leur black sympho menait la vie dure à nos nuques criant grâce depuis longtemps quand une forte averse commence à tremper toute la scène, obligeant le groupe a s’arrêter en plein morceau. La pluie ne cessant pas, le show ne reprendra pas. Si Obituary arrivera à jouer sur la mainstage 1, moins au vent, Solstafir sera reprogrammé sous la fusion stage plutôt que sur la mainstage 2. Ce changement de programme de dernier moment provoquera un début anticipé du concert de Killswitch Engage, dont je louperai ainsi une bonne partie. Les américains étaient là en tant que tête d’affiche et ils ont tenu leur rang, ramenant une belle foule malgré les conditions et assurant un spectacle sobre mais puissant. Voilà un groupe qui ne demande qu’à être revu sans avoir de la boue partout au moindre pas !

Vendredi

Il n’a pas arrêté de pleuvoir de la nuit. La suite, vous l’avez peut-être vue aux infos : la Slovénie entière et frappée par des inondations, des routes sont bloquées, des habitations emportées, bref c’est la merde. Le Metaldays n’échappe pas à la situation. Si au départ les quelques tentes du camping baignant dans 50 centimètres de flotte nous ont fait rire (surtout car ce n’étaient pas les nôtres), nous avons rapidement déchanté en apprenant que la journée de concert était annulée et qu’il fallait évacuer le camping au plus vite car il allait repleuvoir. Ayant été très occupés par un apéro impromptu, nous avons trainé et le pliage de tente sous des trombes d’eau a en effet confirmé cette tendance. N’ayant nulle part où aller, la ville de Velenje où se tient le festival a mis à disposition un gymnase pour héberger les festivaliers mais aussi les touristes coincés dans cette ville, tous les transports en commun étant annulés.

C’est donc avec une grande déception que nous faisons une croix sur cette dernière journée qui, si elle n’était pas celle que j’attendais le plus, réservait des valeurs sûres et sûrement plusieurs belles découvertes. Cependant, par un heureux coup du sort, il y dans le gymnase un bar avec une scène, qui d’une part sert des bières à un prix imbattable, et d’autre part s’est débrouillé pour organiser un concert le soir même ! Nous avons donc eu droit à la revanche de Peace is just a break, mais aussi à Orbit Culture qui devait jouer ce jour ! Bon, ça ne remplace pas une journée entière de festival mais c’est déjà un beau lot de consolation, qui nous aura fait passer un bon moment. Ironie du sort, Orbit Culture a sûrement joué devant plus de monde dans ce bar que s’ils avaient joué comme prévu à 16h40 !

Epilogue

Les routes coupées et l’absence de transport en commun ont quelque peu mis à mal nos plans pour rentrer en France. En effet, l’aéroport de Ljubljana signale sur son site qu’il est inaccessible mais que les avions décollent et atterrissent malgré tout. Après un retour à la capitale dans un train pas très rapide mais qui nous aura fait découvrir du pays, nous ratons donc l’avion retour, en se disant que finalement 20 heures de bus c’est pas si terrible que ça. Après un trèèèès long trajet dans un bus aux odeurs de pied douteuses, le retour en France finit par se faire, suite à un hébergement d’urgence chez un ami car il n’y avait plus de train pour rentrer dans l’Ouest de la France… Un enchainement de circonstances inattendu qui, s’il nous a bien foutu dans la m*rde sur le moment, laisse de belles histoires à raconter !

Conclusion

Le Metaldays est définitivement un festival à part. Bien sûr, tous les festivals chez nous sont des moments de partage, de bonne humeur et de camaraderie. Au Metaldays, c’est un peu la même impression mais décuplée. Les gens sont vraiment ici en vacances, pour se reposer, faire tranquillement la fête, revoir des amis, et accessoirement assister à quelques concerts, qui ne sont clairement pas la priorité de la majorité des festivaliers. Mais bon, comment les en blâmer ? Toute l’atmosphère du festival pousse à aller dans ce sens, et finalement c’est pour ça qu’on y va : pour passer des vacances métalliques dans un superbe endroit avec des potes !

Côté organisation du festival, je n’en ai pas parlé tellement il n’y a rien à redire ! Le nombre de toilettes est largement suffisant, il y a peu de points d’eau mais ils sont clairement indiqués, bref tout se passe très bien et tant mieux.

Enfin, niveau musique, le Metaldays n’est pas le genre de festival à aller s’arracher les plus gros noms de notre musique préférée, mais plutôt à proposer une affiche articulée autour de plusieurs groupes connus évidemment, mais en y ajoutant beaucoup de groupes moins importants voire carrément petits. Cela offre la possibilité de faire plein de découvertes et de lancer ces groupes qui ne demandent qu’à donner des concerts, et personnellement c’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié et dont je retire pas mal de noms.

Et puisqu’il faut une conclusion à la conclusion, un petit classement tout à fait subjectif des groupes dans des catégories plus ou moins sérieuses :

- Meilleur concert : Helloween

- Plus gros coup de pied au c*l : Kataklysm

- Plus belles découvertes : Infinitaset The raven age

- Moment le plus wtf : Archspire et son twister

- Plus gros spectacle : Heaven shall burn

- Plus gros comeback on-ne-les-attendait-plus : Bullet for my Valentine

- Plus de hey-hey-hey : Eleine

- Plus de kilomètres parcourus par un musicien pendant son concert : Beartooth

- Groupe le plus entendu sur le camping : Iron maiden / Britney Spears

- Plus gros co**ard : le gars qui a installé son camping-car toute la semaine au milieu du chemin principal du camping

0 Comments 08 septembre 2023
Shadow

Shadow

J'aime le metal, la bière, l'escalade et les copains

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