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Avec Paradise Lost, Symphony X avait effectué un virage très brusque dans leur style. Cette évolution nous a ensuite été confirmée (voire déçue) dans Iconoclast, alors qu’en est-il pour ce nouvel opus ?

Il faut être clair, les Américains ne font pas demi-tour, mais, dans un sens ne renient plus de manière aussi radicale leurs albums précédents. Si les premiers titres poursuivent sur la ligne des deux albums précédents, Without you nous ramène en arrière. La voix de Russel Allen est là telle qu’on l’appréciait dans The Odyssey par exemple. Et on retrouve cette tessiture si particulière (comme il nous la montrait également dans des albums comme le premier Star One) dans Charon, Hell and back et dans le sublime Swansong. Et on en arrive à regretter que le reste de l’album ne soit pas du même acabit.

Pour les instruments, Michael Romeo s’éclate, il monte et démonte le manche de sa guitare (peut-être un peu trop parfois) dans des soli dignes du shredeur qu’il est. A côté de lui, les autres sont présents bien qu’un peu en retrait et à plusieurs moment, ils essayent de nous montrer qu’ils sont de vrais musiciens qui ne sont pas là que pour le décorum mais sont malheureusement vites étouffés par la guitare solo. D’un point de vue production, le mix est plus que correct, après tout, c’est Symphony X, un groupe qui n’a plus rien à prouver et dont il faut prendre soin !

D’un point de vue personnel, j’ai particulièrement accroché à la balade Without you et à la un peu moins balade Swanwong qui sont des titres qui m’ont vraiment parlé. Le reste étant un peu trop passe partout à mon goût.

Au final, Underworld est un album correct où Symphony X ne semble pas trop prendre de risque pour contenter les fans de la première heure comme ceux venus plus tard. Un grand dommage que Romeo ait tendance à trop tirer la couverture à lui !

0 Comments 20 septembre 2015
Whysy

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