Dire que ce nouvel opus était guetté et espéré par tous ceux qui comme moi avaient craqué pour leur premier « méfait » est un doux euphémisme.
Après un deuxième opus en demi-teinte peut-être trop hâtivement enregistré à la suite du premier, il va sans dire que ce groupe prometteur était attendu au tournant….
Bon, autant vous le dire tout de suite, DIFFERENCE est le digne successeur de BEYOND REALITY. Les influences qui avaient pu faire grincer les dents de quelques puristes sont toujours d’actualité et clairement revendiquées autant que parfaitement assimilées. Pour ma part, je m’en bats joyeusement les roubignolles. Seul, le résultat compte, tant que l’on n’ erre pas dans un trop évident plagiat.
LOST SOULS nous met immédiatement dans le bain, rythme trépidant, heavy teinté folk, refrain entraînant, un classique made in DREAMTALE.
WINGS OF ICAROS enfonce le clou. Même recette, mêmes effets : on affiche un grand sourire banane. Claviers et guitares sont à égale partie de la fête, des chœurs viennent renforcer le refrain. Dieu, que c’est bon !
Et que dire de NEW LIFE ? Chanté à la limite du hard rock, plus mid tempo, toujours teinté folk. Refrain et rythmique qui tuent, lourd et léger à la fois….Faut l’écouter pour comprendre.
Allez, histoire de ne pas faire trop mal à tous ceux qui vont devoir attendre la sortie officielle, je m’en tiens là. Je ne vous parlerai donc pas de LUCID TIMES, aux guitares plus lourdes et aux claviers plus aériens, à la mélodie « à tiroirs » qui réserve son lot d’excellentes surprises. Pas un mot non plus de MIRROR, mid tempo également, fausse ballade à la mélodie prenante et puissante. Non, je ne dirai rien de WORLD’S CHILD, titre sur vitaminé qui pourrait tout aussi bien être revendiqué par un STRATOVARIUS ou un SONATA ARTICA du meilleur cru. Imparable. Et SAIL AWAY….ah la la.. Ciel ! Mon piti Duck, tu défailles ? Ok, j’arrête là.
Enfin, juste pour dire que SAIL AWAY est une ballade qui tue, que FLY est le morceau ambitieux et efficace par excellence, que SECRET DOOR est à ranger au côté de WORLD’S CHILD, j’en pleure… Que ça continue avec WE ARE ONE, dont le rythme va crescendo jusqu’au refrain « dreamtalien » dans la grande tradition, et que GREEN FIELDS est l’ultime et magnifique ballade qui permettra à tout le monde de reprendre ses esprits – si c’est possible- Voilà, je n’en dirai pas plus. Plus un mot, promis. PapaDuck