Après un premier album, assez peu intéressant, Timo Tolkki retente sa chance en solo avec Hymn To Life, pourquoi pas Ode à la Joie ? Vous l’aurez compris on reste dans les thèmes assez écologistes à la Tolkki, comme on en a déjà quelques-uns dans la discographie de Stratovarius. Espérons cette fois-ci que le maitre Tolkki soit venu pour colporter quelques jolies musiques un tantinet différentes de ce qu’il nous livre avec Stratovarius.
Attention, la mise en condition est de rigueur. Il fait beau dehors, alors je prends mon discman et je m’en vais dans la campagne me coucher dans l’herbe regardant le ciel et écoutant mon CD. On s’attend donc à des titres à la Fantasia au niveau des paroles ou à du Paradise et c’est bien ce que l’on obtient, la preuve des paroles du genre The Key Of The Universe Is Love… Vous voyez le genre, alors j’espère que vous appréciez ces paroles, personnellement j’adore.
Quand on déprime, c’est complètement infect, mais quand l’on a déjà à peu près le moral ça peut vous donner une banane assez incroyable.
Quand est-il de la musique ? Eh bien, cet album est à majorité très lente et calme, de la ballade en veux-tu, en voilà. Mr. Tolkki a également invité Michael Kiske sur le refrain de Key To The Universe et Sharon Den Adel sur Are You The One. Believe, à défaut d’être pro-José Bové, critique la religion qui enferme les gens dans un certain mode de vie et qui ne les mènent pas forcément au bonheur. Les paroles me font un peu penser à la réflexion adoptée dans des compositions comme Fantasia ou Hold On To Your Dream.
Je tiens à faire remarquer que l’album est légèreté sur toute sa longueur sauf pour une piste dédiée à son père. C’est dans Father que Timo crache sa haine, sa rancœur envers son père qui l’a abandonné sous ses yeux. (En se jetant par-dessus le balcon, c’est gai). Il règne sur ce titre une atmosphère oppressante et les paroles sont soit chuchotées où contenues dans un cri de désespérance, il n’est pas très agréable. Seuls le clavier et les paroles rattrapent un peu le tout. L’album se termine sur Hymn To Life un morceau à la fin duquel se trouve un discours de Charlie Chaplin. Au niveau de la production, le son du CD est clean, comme on en a l’habitude avec Tolkki.
Si vous souhaiter vous plonger dans l’univers de Hymn To Life, oubliez le Speed et rentrez dans un univers de feeling, les riffs métal sont quasi inexistants ; ici tout est calme. Les chansons sonnent beaucoup plus pop rock que métal. Si vous êtes comme moi, qui sens un élan de liberté, de légèreté à l’écoute de titre comme Celestial Dreams et autre titre tout doux à la Tolkki, cet album est pour vous, alors je vous donne rendez-vous dans ma forêt. Hey pensez à apporter des bières ou de la vodka ça aide à faire passer Father.
« tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté. » Charles Baudelaire
Dreamer
Comments powered by Disqus