« Infinity » … Sous ce nom se cache le projet de musique médiévale de Beto Vasquez , apparemment zicos sud-américain et inconnu de moi-même . Pourquoi m’y intéresserais-je , alors ? Tout simplement parce que le concept a réuni quelques acteurs plutôt connus et appréciés de la scène Metal , et que c’est précisément cela qui le rend attirant . Une grosse étiquette prévient l’auditeur en exhibant fièrement les noms des guest stars ayant participées au projet : Tarja Turunen de Nightwish , Jörg Michael de Stratovarius , Sabine Edelsbacher d’Edenbridge Candice Night de Blackmore’s Night , Fabio Lione de Rhapsody et Miko Karmila du Finnvox au mixage , entre autres . Une belle affiche qui met l’eau à la bouche et qui rend obligatoire l’achat de la rondelle … « a priori » … L’album s’ouvre sur « Until Dawn » : Tarja aux lead vocals , ligne mélodique made by Emppu Vuorinen , en deux mots , du Nightwish ( sans la magie du clavier de Tuomas Holopainen cependant ) . Les deux plages suivantes sont également de qualité , alliant mélodies prégnantes et charme indéniable .« The Battle of the Past » , pêchue et fort sympathique avec le grandiose Fabio Lione au chant , est aussi un excellent morceau . Puis arrive le chapitre médiéval proprement dit , le cœur de la galette , constitué de cinq titres et intitulé « Voyagers of Time » . Beto nous sort alors flûtes médiévales et agréments de rigueur et … le résultat n’est vraiment pas à la hauteur des espérances , mise à part peut-être « Infinity Space » , une instrumentale plaisante etplutôt bien ficelée . Mais l’impression de déclin , en termes de régime et de qualité , ne s’estompe pas pour autant , et l’excitation , qui avait fait place à l’incrédulité , fait désormais place à la somnolence . Effectivement , à partir de « Sadness in the Night » , on a un peu tendance à s’endormir . Infinity est au final une bonne initiative ( un brin commerciale tout de même … ) , un concept album reposant sur de bonnes bases mais ne décollant qu’à de très rares moments . Un cd appréciable mais qui ne sortira pas du lot des productions heavy symphoniques , pas foncièrement mauvais mais somme toute assez soporifique . Il aura surtout permis à de nombreux auditeurs de Metal de découvrir Beto Vasquez et sa petite troupe . Beto , musicien et philosophe , à qui je laisse le mot de la fin : « The music has no limits , it is power , feelings , darkness and light , flyingh high , down and deep … but above all things , it’s Infinity » . KreVett