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Live At The Marquee

Il est toujours intéressant de voir un groupe comme Dream Theater, qui osons le dire, est ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle en matière de métal progressif, s’illustrer en live, pour voir si leur potentiel musical énorme s’exprime également pleinement sur scène. Habitués à des prestations scéniques à rallonge (entre 2h et 3h généralement), c'est pourtant sur un format très court (environ 45 minutes) que les américains ont décidé d'étaler leurs performances live.  A la vue de ce live, le résultat apparaît plutôt positif. Ce Live At The Marquee, enregistré dans un club londonien, s’ouvre avec Metropolis, le petit bijou technique des américains. Tous les musiciens sont là et bien là, de James LaBrie très en voix à un Mike Portnoy qui frappe fort et juste, aidé en cela par un son réellement de grande qualité, sans oublier John Petrucci, John Myung et Kevin Moore qui nous délivrent une belle prestation instrumentale.  Les titres défilent à vitesse grand V, Fortune In Lies, Bombay Vindaloo avec ses teintes orientales qui viennent colorer l’album, SurroundedJames LaBrie nous démontre avec force et talent qu’il est bien LA voix du progressif, le medley Another Hand / The Killing Hand et pour finir un magistral Pull Me Under. Le public, silencieux pendant les chansons comme un disciple qui écoute prophétiser son maître, se manifeste de belle manière durant les interludes.  Au final, un son excellent, un public présent, des musiciens à la hauteur de nos attentes et de leur talent, autrement dit que du bon. Même la setlist est plutôt équilibrée, avec des morceaux complémentaires et au potentiel live pertinents. Le seul reproche à formuler à ce Live At The Marquee est d’être étonnement court (6 chansons pour 46 minutes de musique d‘où l‘impression de rester un peu sur sa faim), surtout que ce n'est pas dans les habitudes du groupe, mais c’est une raison supplémentaire de le réecouter et ainsi de mieux apprécier ce petit joyau live du métal progressif. Un live incontournable du combo américain.

0 Comments 08 juillet 2004
Whysy

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