Tout grand groupe se doit de posséder dans sa discographie un live de référence, un live qui marque l’apogée d’une formation.1991 : Metallica sort son Black album, l’album pivot de la carrière des californiens. 1993 : les Mets entament le « Nowhere Else To Roam », tournée mondiale qui va donner naissance à ce fameux Live Shit : Binge & Purge .
Le contenu est assez impressionnant : 2 vidéos des concerts enregistrés à San Diego et Seattle, le triple cd de Mexico city, un livret de 72 pages contenant une pléthore de documents inédits… autant dire que le groupe ne nous trompe pas sur la marchandise !! A noter la réédition du coffret assez récemment où les vidéos cèdent la place au dvd (ah technologie quand tu nous tient!!).
Intéressons nous maintenant, puisque c’est là l’essentiel, à ce live à proprement parler. Autant le dire de suite, Metallica frappe fort et juste : tous les incontournables sont là (de Fade to black à Nothing else matters en passant par The unforgiven ou One), le son est extraordinairement clair et puissant pour un live, les musiciens sont en très grande forme (tout comme le public qui fait quasiment office de 5eme membre) et s’amusent avec le public, leurs instruments (le sieur Hammet s’amuse à reprendre quelques riffs de Deep Purple ou encore d’ACDC) et même leurs propres chansons (Seek and Destroy, qui à l’origine dure 6.50 minutes, en fait sur le live plus de 18, pendant lesquelles le groupe, particulièrement James Hetfield, joue et communie véritablement avec le public).
Au final, 23 titres dont un medley réussi de …and justice for all, soit quasiment 3h de pure musique (et je ne compte pas les dvd!!), des musiciens au top, un super son (saluons au passage le travail effectué par les techniciens sur ce live et en général), un public présent et réactif, bref tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce Live Shit LE live des Mets. Comment ça vous ne l’avez pas!! Je refuse catégoriquement vos excuses!! Courez l’acheter, vos oreilles vous en remercieront.