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Possession of power

Il faut bien avouer que la première réalisation du jeune combo suédois, l’EP Across the starlit sky, nous avait agréablement flatté l’oreille, et c’est donc avec un intérêt certain que l’on se penche sur Possession of power, le premier véritable album de Morifade.

Le résultat est assez positif. Morifade reprend les recettes qui avaient fait mouche sur Across the starlit sky, à savoir un heavy speed classique mais efficace, en y incorporant toutefois quelques nouveautés bienvenues : quelques touches orientales sur Ending of time, une tonalité plus épique sur l’ensemble de l’album, quelques ajouts de chœurs masculins du plus bel effet.

Le groupe met de côté l’aspect acoustique pour se concentrer sur la construction, plus fouillée, des morceaux. Le chanteur, Stefan Petersson qui remplace Christian Stinga-Borg, évolue dans un registre plus aigu, plus en adéquation avec le style musical de la formation, et est techniquement meilleur, se permettant ainsi quelques belles envolées vocales donnant plus de consistance à la musique.

Au niveau des instruments, le constat est plus nuancé : la basse s’efface au profit d’une rythmique batterie/guitare, les riffs guitares sont toujours efficaces, nous rappelant parfois Edguy, mais se révèlent un peu moins percutants que sur le précédent album, le batteur perd un peu de son agressivité mais impose toujours une rythmique solide, les claviers sont quant à eux nettement plus présents, en solo comme en rythmique.

En somme, Morifade oriente son attention sur le fond, c’est à dire en nous proposant des morceaux plus approfondis, plus carrés. De fait, Possession of power s’avère moins démonstratif que son prédécesseur, moins original également, mais il demeure un album honnête qui démontre les progrès rapides et la maturité de ce groupe prometteur.


0 Comments 11 juin 2004
Whysy

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