7/10. Mélangez un peu d’Helloween avec du Judas Priest, ajoutez du Hammerfall puis saupoudrez de Zelda et paf ! Ça fait du Power Paladin.
Power metal, Janvier 2022
Power Paladin. Rien que le nom de ce groupe tombe dans les plus gros clichés du style et donne immédiatement envie de l’écouter. Et puis le nom de l’album : With the Magic of Windfyre steel. Non mais franchement.
Et Windfyre avec un “Y”.
La vache.
Ça, c’est la marque des grands.
Du coup, je me suis empressé d’écouter cette merveille, qui me paraissait presque du niveau de Stormwarrior dans le concours du plus gros cliché power metal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que si vous aimez le bon power classique, vous ne serez pas déçu. On a droit ici à un condensé de pas mal de trucs qui ont déjà été faits par les ainés du genre, mais c’est diablement efficace !
Pour situer le contexte, cet album (que je ne nommerai pas par son nom complet par soucis de place sur mon disque dur) est le premier d’un jeune groupe islandais dont je soupçonne fortement les membres d’avoir écouté plus d’une fois Helloween & co.
Et puis ça a du drôlement leur plaire car ils ont décidé d’écrire un album reprenant tous les codes du style, sans chercher à s’en cacher. Mais comment leur en vouloir ? C’est catchy, c’est bourré d’énergie, et c’est surtout exécuté avec talent ! Cet album ne se fout pas de nous, il propose de la musique vraiment qualitative qui fait voyager à travers plusieurs ambiances, avec par exemple des notes médiévales sur Way of Kings, une intro au piano assez « céleste » sur le mid-tempo final There can be only One, ou encore le curieux solo Legend of Zelda de Righteous Fury. On est loin de tourner en rond, l’album ne réinvente rien mais est varié et c’est un de ses points forts. Alors oui, les puristes diront qu’ils n’ont pas pris de risques, mais franchement des albums comme celui-ci on en redemande tellement ça passe tout seul.
Attention toutefois à ne pas trop plagier les ainés non plus, j’ai vraiment dû vérifier le titre de la dernière piste pour m’assurer que ce n’était pas une reprise du Twilight of the Gods d’Helloween. Mais bon, on ne leur en voudra pas pour si peu.
En résumé : du power efficace et assez varié, on ne s’en prive pas.
