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Sunless Days

Voilà l’automne puis l’hiver qui arrivent à grand pas, la température diminue et le soleil fait de moins en moins acte de présence. Les sorties se succèdent à un rythme effréné et voici Beseech qui sort son cinquième album Sunless Days.
Beseech est un groupe suédois officiant dans le Goth Métal, mais qui au début jouait du Doom/ Death. Que se cache-t-il derrière ce visuel fantomatique et froid ?

Entrée en matière avec Innerlane, un morceau puissant, avec quelques cris black de la part du chanteur mais cela reste discret et se fond parfaitement à l’ambiance, d’autant plus que Beseech c’est un chanteur mais aussi une chanteuse. Et quelle chanteuse, elle exécute une performance époustouflante sur ce premier morceau.
Continuons notre voyage, The Outpost, quelques notes en guitare clean et surtout un piano, voici les ingrédients pour recréer cette ambiance froide que l’on retrouvera presque tout au long de l’album. Toujours ce duo entre les chanteurs, le monsieur a une voix qui me rappelle celle du chanteur de Moonspell sur Darkness And Hope, une voix claire et profonde. On finit sur de douces notes de piano.

L’ambiance glacée revient encore et inlassablement, quelques effets électro dans la musique de Beseech mais très très discret, juste ce qu’il faut. A Bittersweet Tragedy nous envoûte avec quelques notes de pianos qui nous hanteront un petit moment, celui-ci fait également une apparition plus que plaisante là où on a l’habitude de trouver des soli de guitares et bien là les rôles sont inversés, les guitares forment le fond sonore et le piano s’immisce sur le devant de la scène.
Vous commencez à connaître la recette Sunless Days, ambiances froides distillées par le piano ou le clavier et duo chanteur/chanteuse sur fond de grosses guitares.
Un petit break est donc nécessaire. Une reprise de Danzig vient donc jouer ce rôle, le clavier s’efface un peu, ambiance sombre et réchauffante au rendez vous.

Puis vient Lost, ou bien LA BALLADE de l’album, ici on flanque tout le monde au chômage exceptés la chanteuse et le piano. Une composition gorgée de sensibilité qui viendra vous donner quelques frissons – lost in the darkness of my soul.
Puis on repart fort, avec Last Obscession, un morceau avec un refrain accrocheur, il est vrai que ça manquait un peu, car même si cet album est très réussi au niveau des ambiances et du chant, les refrains ne sont pas toujours convaincants. Il faut dire qu’il a intérêt d’être plaisant parce qu’on l’entend pendant un moment. Toujours cette voix sombre qui va si bien, cette voix Moonspellienne si j’ose m’exprimer ainsi.
Restless Days, quelques arpèges en fond et la voix de la chanteuse viennent nous bercer. Une composition sûrement l’une des plus aboutie musicalement sur cet album, mais sonnant hélas parfois trop fouilli.
L’album se clôt sur un instrumental, noir et perturbé qui colle plutôt bien.

Un ensemble assez homogène, qui pour ma part manque un peu de diversité, même si certaines compos valent le détour (je pense surtout à Innerlane), d’autres ne font pas de cet album un indispensable. Une bonne production, des ambiances réussies et des chanteurs talentueux. Tout cela donne envie de voir ce que ce groupe a bien pu produire auparavant.

Dreamer

0 Comments 06 novembre 2005
Whysy

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