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The Score

La scène se passe dans une charmante petite chaumière tarabiscotée et joliment peinte dans un camaïeu de pastels. Le téléphone sonne dans une pièce éclairée par une grande baie qui donne sur un immense champ de tulipes dans lequel batifolent dans une totale allégresse petits lutins et bonnes fées.

« Allô ? » s’enquiert Simone, après avoir préalablement décroché le combiné.
« ‘jour, Momone ! C’est tonton PAETH. J’ai une très bonne nouvelle. EPICA enregistre un nouvel album !
« Choueeette alors ! réplique Simone, aussitôt un peu de rose aux joues.
« Heu.., répond tonton . En fait, on n'a pas vraiment besoin de toi. Tu pourras quand même pousser la chansonnette sur un titre ou deux. Repose-toi pour cette fois et joue tranquillos avec tes amis lutins et les petites fées. Ciao bella ! »
Simone, les yeux perdus sur la ligne d’horizon encombrée de beaux moulins à vent aux couleurs d’arc-en-ciel, repose le combiné machinalement.
Elle a l’air de bien le prendre, Simone….

La caméra zoome arrière sur cette belle scène champêtre. Nous découvrons dans son ensemble la chaumière, le champ de tulipes et les moulins, les oreilles subitement titillées par une envolée de cordes sirupeuses made in EPICA Orchestra.
Un cri de rage jaillit alors de la chaumière. Et voilà que cela semble s’agiter sévère parmi les tulipes. Des petits cris de terreur en jaillissent bientôt, tandis qu’une tornade rousse investit le champ plutôt furieusement.
C’est sûr, la chasse aux lutins est ouverte…
Mais comment en vouloir à Simone ?

EPICA sans Simone, c’est un peu comme un contribuable sans ses trois dernières syllabes.
Alors vouloir nous fourguer une espèce de BO où Simone mais aussi guitares, basse et batterie ont été priés d’aller voir ailleurs, histoire de laisser la place au violon et à tous ses potes, c’est quand même un peu beaucoup prendre le fan de la première heure – que je suis- pour un fameux gogol.
Au moins, aurait-on pu trouver un nom à ce projet parallèle et lui coller un sticker « par des membres d’EPICA » et là , ok, c’était de bonne guerre.
Bon, et la musique, dans tout ça ?

C’est joli, propre et à peu près aussi excitant qu’une interview de Florent Pagny sur ses déboires avec le fisc. Souvent, l’impression d’écouter plusieurs fois le même morceau est plus que récurrente. A choisir, faites vous donc les BOs de Star Wars ou du Seigneur Des Anneaux.
Bref, moi je passe mon chemin. Les autres, faites comme y disent, imaginez votre propre film sur leur musique, hé hé… Au pire, les vidéos de vos dernières vacances à Palavas-Les-Flots feront parfaitement l’affaire.PapaDuck

0 Comments 25 août 2005
Whysy

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