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Tous aux abris ! ! ! C’est moi, Redant, qui fait une queue de poisson à notre très insouciant homme à la virgule pour vous chroniquer cette sortie tant attendue par les Reinxeedoles du monde entier !

Ceux qui me connaissent savent que pour le frère de Barbie cela risque d’être un dur moment à passer... En effet, je connais peu Reinxeed mais le peu que j’ai entendu ne m’a jamais accroché ! Par contre je crains que mon sacrifice auditif ne soit nécessaire pour l’objectivité de cette chronique !
C’est donc en partant d’une connaissance quasi nulle des anciens albums ainsi qu’un a priori plutôt négatif sur le groupe que je vais de ce pas, pour vous, découvrir un nouveau monde.

L’album commence fort, je ne pensais pas que cette bande venue du froid arriverait si tôt à m’interpeller ! Distant Horizon est un titre speed parfaitement maîtrisé, entremêlant courses au galop et courses au trot dans une cavalcade ahurissante ! Contrairement à mes souvenirs d’anciens titres, ici ce n’est pas qu'une course effrénée et éreintante pour l’auditeur...

Une chose m’a surpris à l’écoute d’A New Wolrd, c’est que les  titres speeds ne sont pas légions ! Parmi eux je citerai Final Destination ou Guitar Hero (très speed) en plus du premier titre Distant Horizon. Je serai tenté de parler également de Chalice of Time, bien qu’il varie énormément entre le mid tempo et le speed de haute voltige.

Revenons un instant sur Guitar Hero si vous le voulez bien ! C’est le titre le plus speed et le plus sombre (musicalement parlant) de l’album.



Tommy ne parle pas ici de Paul Gilbert ou autre Patrick Rondat non, il parle bien entendu du jeu vidéo ultra connu édité par Activision. Il s’adresse aux joueurs en leur disant qu’il ne comprend pas pourquoi ils jouent avec une guitare sans corde et veut leurs montrer un vrai guitare héros en leur débitant un solo de 2min.



Tommy, Guitare Héros autoproclamé ? Je pense qu’en regardant le clip vous verrez le clin d’oeil à Ingwi Malmsteen et sa posture (3:05) ou la technique du bras cobra de Michael Angelo Batio (3:25), et donc qu’il faut le prendre sans prétention, bien qu’il est un talent certain !



Dans l’ensemble, cet album est de qualité constante, varié et travaillé !
Quelques critiques à lui faire tout de même...
La batterie légèrement trop présente et les guitares un peu en retrait. Il ne faut jamais confier le mixage au batteur d’un groupe, ses soubresauts de grosse caisse seront mis au premier plan et les guitares baissés au maximum... !
Le refrain de The star me fait penser légèrement à l’univers d’Heavenly. J’ajoute pour les détracteurs des Frenchies “pour une fois que c’est l’inverse… “ !
Quant à Chalice Of Time, un agréable titre voguant du mid au high tempo avec brio, incorporant un air de piano à la mélodie Metal et rendant le tout très intense, me fait quelque peu penser à l’univers des québécois d’Instanzia.
Mais ces quelques points sont minimes et finalement peu important par rapport à l’ensemble de ce nouveau monde !

Prenant pour exemple la chanson Journey At Home qui est un petit bijou en soit ! Assez décalé du style de Reinxeed, c’est un titre digne de Walt Disney :). Comme un chant de Noël aussi rafraîchissant qu’un flocon de neige où les cloches retentissent et les chœurs s’en donnent à cœur joie ! Tommy offre une fois de plus de puissante performance vocale.

Ayant peu de recul sur la carrière du groupe, je m’aventurerai quand même à vous dire qu’on ressent beaucoup de maturité dans les compositions, les arrangements et les orchestrations. L’originalité ne plane pas toujours mais la qualité est belle est bien au rendez-vous.
Je donne 8/10 à cet album qui trônera sans nul doute dans mon top 10 de l’année !

L’album comme la chronique se finira sur le titre éponyme A New World.
C’est le titre le plus travaillé de l’album, tant dans la composition que dans l’écriture. C’est tout simplement grandiose !
Un titre de 8 minutes 47 qui pourrait être découpé en plusieurs actes et qui mérite d’être analysé en détail :

Acte I, 0:00 : Introduction et mise en place d’un univers calme et paisible, l’air principal flotte dans la mélodie. Puis vient le chant et le groupe au complet nous offrant un petit coté épique et héroïque.
C’est l’histoire d’un héros qui part à la quête de la vie éternelle et du pouvoir de résurrection pour rendre la vie à sa mère décédée en couche à la naissance de son frère. Pour cela, il faudra résister aux démons et aux damnés de l’enfer. L’acte 1 termine sur le fait qu’il va tenter l'expérience dès ce soir.

Acte II, 2:40 : Partie plus épique et sombre, chœurs très graves, reprise du refrain sur ce nouvel univers, les cuivres résonnent.

Les chœurs le préviennent d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, que tout cela est de la folie ! Notre héros n’écoute pas ces avertissements et réveille par ses actes une créature monstrueuse  dépourvue d’âme et assoiffée par la mort. Parvenant à lui échapper de justesse, il rentre chez lui avec sa mère, insouciant du mal qu’il a apporté sur ce monde.

Acte III, 4:45 : Changement d’ambiance, retour à une ambiance plus Metal.
Le héros apprend de son père la mort suspecte de son frère et se demande qui est l’auteur de ce drame !

Acte IV, 5:16 : Un interlude instrumental très léger d’une minute trente fait ici son apparition.
Dans un premier temps, une ambiance magique s’installe grâce à l'orchestration et à un chœur féminin.
Ensuite arrivent des rimshots de batterie en duo avec la basse, des choeurs d’église tels un requiem, et un solo d’inspiration “Santana-ienne”.
Puis un retour à une musique plus rythmée et plus épique.

Acte V, 7:20 :Tommy nous lance un chant torturé se rapprochant du timbre voix de Kai Hansen
Le héros hurle à la mort qu’il a créé la vie mais qu’il a également créé un monstre de la mort…

Acte VI, 7:50 : Retour à l’air du début au tempo bien plus speed, acte final :
Au côté de Dieu, il combat cette créature et parvient à lui créer une âme ! C’est ainsi qu’il créa un nouveau monde.


Jouer avec Tommy c'est jamais fini !


0 Comments 01 novembre 2013
Whysy

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