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Heavy power metal / Scarlet Records/ Juillet 2018


Note : 6/10


Fondé en 1996, Cryonic Temple est un groupe de heavy/power metal d’origine suédoise, où des influences telles que Stratovarius, Helloween ou Iron Maiden se font très facilement entendre. « Deliverance » est leur sixième album, après « Into the Glorious Battle » de 2017, qui reçut un plutot bon accueil dans la métalosphère. Ce « deliverance » s’inscrit dans un concept de bataille spatiale dans un futur lointain. Découvrons donc ce que recèle cet album de nos vétérans suédois !!


La production de ce « Deliverance » est loin d’être son point fort… En effet, si l’on peut louer les efforts sur l’orchestration de manière globale, dans la plupart des titres, le mixage n’est pas exceptionnel et les différents instruments se marchent un peu dessus… Bref, on a connu mieux ! Le groupe a fait un réel effort d’écriture dans les riffs et la rythmique des morceaux mais cette production trop légère vient occulter tout ce travail. Dommage !


« Deliverance » se voulait en suite du concept lancé par « Into the Glorious Battle » et ce contrat est plutot bien rempli. Son précédesseur a toutefois laissé une bien meilleure impression, et on peut parler d’une petite régression…En somme, rien de nouveau sous le soleil cryogénique pour nos amis suédois qui continue sur leur lancée. Avis aux fans, ne vous attendez pas à une révolution avec cet opus.


Si la production n’a clairement pas aidé à ce que l’album me fasse vibrer, une autre composante m’a semblé déficient : la puissance de la voix du frontman Mathias Lilja… En effet, s’il est capable de quelques poussées sympathiques (« Pain and Pleasure » ou les refrains de « Deliverance »), la puissance et l’assurance qu’il doit dégager tout au long de l’album est très inégale. Sur « Loneliest Man in Space », on pourrait s’attendre à davantage d’émotion, mais c’est plutôt de l’ennui qui apparait. Idem sur « End of Days », qui bien que bénéficiant d’une bonne rythmique, manque cruellement de puissance. Dans le morceau « Temple of Cryonics », les refrains sont assez prenants mais le reste de la chanson est fade ! A côté de cela, plusieurs riffs sont bien sentis, mais l’impression globale de l’album reste un peu trop empreintée, quand on entend ce que le groupe peut envoyer sur certains titres. Ayant fait les premières écoutes au boulot pour commencer, et après d’autres écoutes plus au calme, j’ai eu le même sentiment d’un bon fond sonore, sans morceau qui m’ait réellement fait tilter.


L’album s’écoute facilement mais donne l’impression d’être redondant par moments, et ça, ce n’est en général pas un très bon signe. Parfois, quelques refrains sympas réveillent l’écoute accompagnés de riffs intéressants. Mais c’est insuffisant.


Nouvel opus pour la seconde année consécutive pour Cryonic Temple, mais le coche est raté. Malgré quelques bons passages et quelques titres bien rythmés, cet album manque cruellement de puissance et ne fait passer que très peu d’émotions. Ajoutons à cela une production plutôt bancale, cela donne un album moyen. Dommage, car on sent que le groupe a un bon potentiel d’écriture mais il est terni par une exécution manquée.


1. Intro: The Morning After the Longest Day
2. Rise Eternally Beyond
3. Through the Storm
4. Knights of the Sky
5. Deliverance
6. Loneliest Man in Space
7. Pain and Pleasure
8. Temple of Cryonics
9. Starchild
10. End of Days
11. Swansong of the Last Emperor
12. Under Attack
13. Blood and Shame
14. Insommnia (Digipack Bonus Track)

0 Comments 02 octobre 2018
Langemar

Langemar

Fanatique des dualités musicales provoquées par le metal : puissance et douceur d'une mélodie, pureté d'un chant clair contrebalancé d'un growl dévastateur... Have fun & stay metal !

 
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