Après un album tel que Infinite que pouvait on espérer de mieux, la réponse est simple: Elements. Les Finlandais nous ont concocté un album en deux parties, et c'est donc à cette première partie que nous avons à faire. N'espérant pas plus que du Stratovarius classique, je mets mon CD, et sans surprise je découvre EagleHeart, un morceau très classique, le morceau Radio, qui fait vendre. Le deuxième est d'un autre registre, batterie bien heavy comme intro, la suite est enchaînée par un orchestre philharmonique, (premier point nouveau), la production a de même changé ( Timo Tolkki a fait de énorme progrès a ce sujet, la batterie est beaucoup plus mise en avant que les précédents, je serais tenté de dire que c'est un son plus Manowar, il y'a pas a se plaindre me diriez vous, et vous avez raison). Et en effet, l'orchestre est bien présent tout le long du morceau. Puis d'un coup break, et Timo pousse la chansonnette et il est clair qu'en plus de la production, Timo a fait des progrès au niveau des intonations de sa voix, les mélodies sont plus explicites:CHAPEAU. Et l'orchestre réapparait, + Timo, que du bonheur pendant près de 8mn. Un morceau très lourd en général. Bon de retour sur du Stratoclassik avec Find Your Own Voice, où Timo limite se déchire les cordes vocales au tel point que seuls les chiens peuvent l'entendre (Ultrason), passons. Voici pour moi le morceau, le coeur de l'album: Fantasia. Jeng nous concocte des mélodies que seuls lui peut nous faire au clavier, la guitare de Tolkki est majestueuse, l'orchestre est bien présent durant les 10mn du morceau, et Kotipelto déchire tout (excusez moi de l'expression un peu JEUNS). Mêlant partie rapide et partie lourde, le morceau possède tous les ingrédients pour figurer au coté de Emerald Sword (Je sais je suis lourd avec ce morceau), les breaks au violon sont vraiment efficace et on en redemande!!!. Après ce pur bonheur de 9mn56, replace a du Stratoclassik (j'aime bien cet adjectif), avec Learning To Fly, sans grande innovation mais qui apporte un peu de brutalité dans ce monde de douceur. Et rebelote pour Papillon, un morceau cool, mais qui à mon avis n'est pas le plus transcendant. Aïe on passe du pur instru qui déchire sa mère, Batterie+Clavier+Guitare....Snif. Et on arrive sûrement au morceau qui clôt l'album:Elements, avec choeur et orchestre philharmonique, du tout bon encore une fois pour 12mn cette fois ci. Et le dernier morceau est un morceau cool au sujet de l'océan que l'on entend d'ailleurs chanté à la fin. Au final cet album est du tout nouveau et du tout bon, les fans absolue de Stratoclassik vont être surpris voire décus. Mais pour ma part je les félicite pour tant d'innovation, avec un seul regret c'est que le coté "Zen" est pris le dessus. Mais Strat. nous annonce le prochain comme plus speed. Sans doute un des albums de l'année 2003. Duck the Fifth Element. Gros coup de gueule sur le coffret "collector" a un prix exorbitant, annonçant un titre inédit (se trouvant déjà sur le single EagleHeart) et des pseudos versions dont Soul Vagabond, la différence???le son. Bon le livret est sympa mais sans plus. Ne nous prenez plus pour des abrutis s'il vous plait. Duck.
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