Voici le premier album de Stratovarius. Et oui, souvent très oublié, et à juste titre : Fright Night. J’ai longtemps rechigné à écrire cette chronique et aujourd’hui je me retrouve face à cette épreuve. Bon, n’y allons pas par quatre chemins, j’ai quelques reproches à faire à cet album. Tout d’abord, le son n’est franchement pas terrible, comme cela arrive à beaucoup de premiers albums. Peut-être Stratovarius n’avait à l’époque pas assez d’argent pour se payer une bonne production. Quoiqu’il en soit, passons à la musique. De ce côté-là aussi il y a des choses à dire. Le premier morceau nous prouve que Stratovarius n’a pas digéré ses influences Helloween. En effet, Future Shock possède un refrain qui vous fera tout de suite tilter. C’est même une déception de plus car le titre n’est vraiment pas très entraînant, même si on remarque le travail du guitariste sur le solo aux tons néo classiques et malmsteenien. On retrouve la même chose sur False Messiah, Black Night, Witch Hunt, un chant fade et manquant de puissance. On retrouve toujours ce petit côté spectacle de la part du guitariste. Ensuite un petit instrumental intitulé Fire Dance. On se demande si on ne se trouve pas sur un album de guitar hero, car c’est encore et toujours la guitare qui vient nous faire de petites démonstrations desquelles on est quelque peu blasé. Le titre Fright Night, est heureusement un peu au-dessus, un riff, intéressant, un peu de clavier venant enrichir un peu le tout. Le chant n’arrive toujours pas à nous convaincre, le refrain n’est également pas très recherché, mais le reste tient debout. Voyons ce que la suite nous réserve, un riff sympathique pour Night Screamer, quelques montées de doigts du côté de la guitare. A croire que monsieur Tolkki est un accro de ce genre de jeu car il se sent obligé d’en coller un peu de partout. Enfin bon moi j’aime bien. Le refrain et le chant ne sont pas plus bons que d’habitude. Darkness, ambiance clavier, ahhhhh (soupir d’aise). Le chant est un peu meilleur, on sent par moment que le chanteur peut faire bien mieux encore. Le solo bien qu’admirablement joué n’accroche pas à l’oreille, manque de feeling, et oui la technique ne fait pas tout. L’album se clot avec Goodbye. Douce et brève chanson, à la guitare sèche qui finit agréablement l’album. Voici un album qui servira juste de décoration. On pourra dire « oui j’ai toute la discographie de Stratovarius », même si on n’aura jamais une idée claire de ce qu’il y avait sur leur premier album puisqu’il n’aura guère tourné dans la chaîne. Pas mal de points à améliorer, le chant et la production sont sûrement les principaux défauts de cet album. Dreamer
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