Bon je pense qu’il était temps de chroniquer cette lacune heavylawienne datant de 1983. Il s’agit bien sûr de ce groupe de Rock Mélodique qui durant l’été 2005 a vu son dernier album chroniqué par mes soins. Et bien durant le processus d’écriture de cette chronique j’établissais continuellement la comparaison entre les deux galettes car je n’avais pas d’autre référence musicale pour Journey, je trouvais donc important de chroniquer celui-ci également. Frontiers… cherchez bien ça risque de vous faire penser à quelque chose, non pas New Frontier de Maiden. Oui j’ai entendu dans le fond, oui Max a dit Frontiers Records, et bien oui c’est bel est bien cet album qui a donné le nom à ce label de rock mélodique. Bon détournons nous un peu de cette petite présentation pour en venir aux faits.
Et bien, et bien… Allez c’est parti on s’écoute ça. Mais, qu’est-ce que j’entends ? Et oui une entrée en matière avec un clavier qui m’a charmé des la première écoute. Separate Ways , terriblement mélodique et doté d’un refrain accrocheur. La voix de Steve Perry est vraiment plaisante, elle se marie parfaitement avec la musique du groupe. Il se dégage de la musique une force qui vous pénètre, s’incorpore à votre essence sans la perturber. Attention c’est du rock mélodique, je n’ai pas mentionné quelconque riff ravageur. Et bien sûr si vous connaissez Neal Schon vous pouvez être sûr que les mélodies seront bien foutues et où les plus guitaristes d’entre vous trouveront leur bonheur. La preuve en est faite sur Edge Of The Blade où le guitariste s’illustre brillamment et où le chanteur vous fera monter dans le dos quelques frissons qui parcoureront votre échine, du bas du dos jusque dans votre nuque, les notes décochées l’une après l’autre ne seront que de multiples flèches qui vous perforeront inlassablement, l’impact vous provoque un léger sursaut et le mal Journey se répand dans tout votre corps. Pour moi, un titre à écouter à tout prix, il se finit sur un fade out durant le soli de Neal comme d’autres chansons.
La batterie n’a pas un jeu rempli d’extravagances, cependant elle laisse intelligemment place aux mélodies et aux émotions.
Journey c’est aussi une musique qui vous berce, quelques ohohoh sur la mélodie de Faithfully , ou bien la douce voix du Perry sur Troubled Child ou bien sûr Send Her My Love , excusez-moi mais moi quand j’écoute ça je ferme les yeux et un sourire niais de bien être apparaît sur mes lèvres. Back Talk , est un titre plus rock qui vient rompre les impressions d’homogénéité que le disque commençait à insinuer dans nos têtes. Le chanteur nous montrera une autre de ses capacités, autre que le chant sensuel, là il nous délivre un chant un peu plus nerveux avec quelques cris me rappelant de temps à autres Ian Gillan.
On ferme la marche avec Rubicon qui vous fera taper du pied et apprécier une dernière fois toutes ces belles mélodies.
Cet album marque de son empreinte le rock mélodique, et vous bien entendu. On se laisse aller au gré des eaux de Journey tout le long de l’album, pas de lutte pour échapper à la noyade mais une sensation de plaisir et de béatitude se lira sur mon visage à la suite de l’écoute de cet album. Des lignes de chant charmantes et sensuelles, et un guitariste qui nous prouve bien ses talents: voilà les gros éléments de Journey tout ça avec le soutien d’une basse, d’un clavier (qui joue aussi de temps à autre de la guitare), même si pour ce dernier il devient meneur dans certaines compositions.
Dreamer
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