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Pour changer aujourd’hui, c’est la pluie tombant sur la tente qui nous réveille. Tiens, bah ça c’était inattendu. Bon, au moins il ne fait pas déjà 30 degrés à 9h. En plus, le temps de prendre un petit déj il ne pleut déjà plus, ce qui est plutôt une bonne nouvelle parce qu’une journée sous la flotte c’est un peu chiant. Le plus drôle dans tout ça, ce sont les coulées marrons que les gouttes de pluie ont formé sur les tentes toutes poussiéreuses après ces jours de camping. Ou plutôt, du coup, le fait que ce n’était pas ma propre tente que j’utilisais sur le camping mais celle d’un ami. Héhé.

12h00 – rien

Avec le recul, je ne vois qu’une seule chose qui explique que je n’ai pas été écouter le hard rock de Thunder sur la South : la flemme. Thunder c’est sympa, mais ça fait déjà 3 jours de festoche, je suis un peu (complètement) claqué et il reste encore une grosse journée, il faut donc malheureusement gérer sa fatigue. Quoi qu’il en soit, j’avais déjà vu Thunder sur un autre festival et je vous le conseille, c’est assez sympa.

13h15 – Bütcher

Un choix cornélien se présente pour entamer cette journée. Désolé pour les amateurs, mais l’électro-nippon-metalcore de Crossfaith n’entre pas dans ce choix. Cela dit, il me faut choisir entre un autre groupe de metalcore, le jeune InVisions, au son très proche de Caliban, et le groupe de black/speed/heavy metal Bütcher.

Décrit comme « délibérément sans ambition » sur le site officiel du Graspop, ce dernier a attisé ma curiosité et fini par faire pencher la balance de son côté. Ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas déçu car le concert est excellent, ce petit groupe belge proposant un bon spectacle, toujours dans les tons bleus ou rouge, avec beaucoup de fumée. Leur musique est un genre d’hybride entre du black et du heavy, plus proche du black quand même, qu’on retrouve également avec les corpse paintings des membres du groupe. On s’amuse bien, les musiciens se démènent pour chauffer la foule, bref un très bon concert pour se mettre en jambes.

14h50 – Evil invaders

Voilà un groupe que je n’ai découvert que récemment avec leur dernier album Shattering Reflection – que je vous conseille au passage – mais que j’avais bien coché sur mon running order. Officiant dans un heavy bien burné très 80’s, teinté de thrash par moments, Evil Invaders ne fait pas dans la dentelle et cela s’entend dès les premières notes. Originaire de Belgique, le groupe possède une bonne fanbase là-bas, et très vite le pit se forme, sous l’impulsion du chanteur et guitariste Joe, qui n’a de cesse de nous encourager à… ben, à nous taper dessus hein, disons les choses telles qu’elles sont.

Les compositions sont excellentes, le groupe est à fond et assure carrément, le public exulte. Pour un jeune groupe, le show est vraiment remarquable, dans la plus pure tradition heavy metal avec chaînes cuir et tout le toutim. Ajoutez à tout cela une énergie débordante, et vous obtenez un concert top niveau. A mon avis, ces ptits gars-là iront loin. Rendez-vous dans 15 ans pour voir si mon intuition était bonne, mais s’ils continuent sur cette lancée ils peuvent devenir une des grandes références du genre.

Clou du spectacle, alors qu’un gros nuage gris s’approche du festival, Joe nous demande de gueuler encore plus fort pour – je cite – « empêcher ce batard de nous tomber dessus », avant d’attaquer le dernier morceau Raising hell. Ça, c’est metal.

Un dessin valant mieux qu’on long discours, ce concert d’Evil Invaders c’était un peu ça: une grosse baffe, sauf que ça ne fait pas mal :

Et bim dans ta tronche (source: Internet)

15h50 – Skillet

Aaaah, Skillet. Qui n’a pas écouté ça à un moment de sa vie ? Franchement, le groupe a de supers titres, mais s’est complètement perdu (selon moi bien entendu) sur ses albums plus récents. Je suis donc très partagé sur le concert à venir. Ce groupe a pourtant tout pour se faire remarquer : des riffs tranchants, des refrains faciles à reprendre, un frontman-bassiste à la voix très rock, 2 femmes dans le groupe dont une batteuse-chanteuse (ça se dit batteuse ?). Pas mal de choses atypiques qui ont en partie contribué à son succès.

Sauf qu’ici, déjà le son est pourri. La batterie cache tout le reste, on n’entend pas du tout la rythmique et c’est bien dommage. Après, niveau setlist, en gros un titre sur deux est un énorme tube et l’autre titre sur 2 est une énorme m… enfin n’est pas un énorme tube quoi. Bon, je suis un peu sévère, mais force est de reconnaître que les nouveaux titres n’ont pas la fougue qui a fait le succès des anciens, et que forcément ça prend beaucoup moins bien en live. C’est dommage, car un concert comptant uniquement des anciens titres (et un bon son aussi) doit être vraiment excellent.

C’est donc sur une déception que je quitte le concert en cours de route pour attraper Destruction à la volée.

16h10-15 probablement – Destruction

Je découvre avec plaisir le thrash de Destruction que je n’ai jamais écouté sur album, sous une Marquee stage bien remplie. Fort d’un nouvel album à la pochette rigolote sorti début 2022 et très bien reçu par la critique, Destruction nous plonge dans un bon concert bien brutal comme le thrash metal sait si bien le faire. Techniquement, c’est top, bien exécuté et l’atmosphère sombre de la scène rajoute de l’ampleur au show. J’en prend plein la tronche pendant une demi-heure environ, juste ce qu’il faut de temps pour se faire ballader comme il faut par les gros gaillards du pit, puis je m’éclipse à regret pour aller prendre une place pas dégueulasse devant Alestorm qui se prépare sur la North.

16h50 – Alestorm

Je soupçonnais qu’il y aurait du monde pour ce concert, d’où le fait que je parte en avance de Destruction, mais je n’imaginais pas à ce point quand même. Même avec un bon quart d’heure d’avance, je peine à m’avancer et suis contraint de m’arrêter bien loin de la scène. Cela dit, je ne suis pas inquiet : une fois le concert commencé, ça devrait être le foutoir et je pourrai me rapprocher.

Et bien pour être un foutoir, c’en est un beau. Dès l’attaque sur le classique Keelhauled, la foule surexcitée pogote un peu partout, alors que jusqu’ici les pits étaient très localisés juste en face de la scène. Bref, c’est le bordel, on se marre bien, et ce malgré la marée ininterrompue de slam qui converge vers les barrières. Sans déconner, j’ai passé une bonne partie du concert tourné vers le fond et avec un gars sur les épaules – quand ce n’était pas 3 d’un coup - en train de passer. Un gars qui n’en pouvait plus à côté de moi m’a demandé de « le sortir de là » tellement c’était usant de rattraper les slammeurs.

Côté musique, Alestorm fait du Alestorm récent, c’est-à-dire des chansons festives pour « have a big party tonight » selon le chanteur Chris Bowes. Ça marche bien en concert, mais c’est un peu dommage dans le sens où ils savent jouer des morceaux plus travaillés et plus épiques que Mexico (par exemple), tels Captain Morgan’s Revenge ou Leviathan. Malgré tout, il ne s’agirait pas de bouder son plaisir tant l’ambiance est bonne, avec un pit serré qui sent bon la transpi et un groupe qui se donne à fond. Un bon rameur sur Sunk’n’Norwegian vient ajouter un petit plus à tout ça, parce que le rameur c’est tout de même rigolo, surtout le cul dans la bière tiède qui traine partout par terre.

En résumé, Alestorm a rassemblé une foule monstrueuse et foutu un chantier pas possible, ils ont vraiment la cote en ce moment et ce concert était super malgré une setlist un peu trop « facile ».

17h55 – Alice Cooper

C’est juste après Alestorm que mon homonyme Vincent Furnier, alias Alice Cooper, se produit sur la South. Après une vaine tentative de contournement de buvette pour retrouver mes amis perdus suite aux pogos des pirates, je me trouve une place pour profiter de ce concert/pièce de théâtre. En effet, un concert d’Alice Cooper c’est avant tout beaucoup de mise en scène et une histoire racontée à travers les chansons du groupe. Ainsi, au fil du set, Alice se fera, dans le désordre, interner dans un hôpital psychiatrique par des bébés géants, électrifier sur une chaise électrique, couper la tête, ressuscitera, se mariera avec une morte vivante… Bref, chaque chanson a son élément scénique associé. Dès le début du concert, on a aussi un gros Frankenstein qui se promène sur scène, lors de la chanson Feed my Frankenstein bien évidemment.

Alice ne rajeunit pas non plus malgré son maquillage, mais il assure toujours autant, et les autres membres du groupe apportent une énergie conséquente autour de lui. En plus, je suis content, car j’avais déjà vu le groupe en Espagne mais les espagnols chantaient tellement fort que je n’ai pas entendu Alice chanter le superhit Poison. Là, il y avait de l’ambiance, mais j’entendais quand même le chanteur par-dessus. Entendre Poison en live : check !

Le spectacle s’achève par la présentation successive de tous les musiciens, à l’instar d’une troupe de théâtre. Alice Cooper en concert, c’est vraiment un truc à part entière qui mérite absolument d’être vu un jour si vous le pouvez.

19h15 - The Offspring

Voilà bien un groupe polémique qui s’avance sur la North. En effet, The Offspring est régulièrement critiqué pour la qualité de ses prestations live, notamment le chanteur Dexter Holland. Alors je n’étais pas à tous leurs concerts, mais c’est la deuxième fois que je les vois et franchement le groupe assure à max ! Côté chant, ce bon vieux Dexter tiens carrément la route (on rappelle qu’il s’est improvisé chanteur du groupe quand son prédécesseur a quitté le navire à leurs débuts) tandis que les autres sont carrés sur leurs instruments. Mention spéciale au claviériste, qui joue également de la guitare et des percussions sur certains morceaux.

Officiant dans un punk rock bien pêchu, The Offspring sait très vite comment mettre l’ambiance avec des titres tels Want you bad ou Come out and play par exemple. Les refrains sont tous repris par le public, tout le monde a le sourire aux lèvres pour ce concert qui respire la bonne humeur du début à la fin. C’est vraiment ce sentiment qui ressort à la fin du dernier morceau, le classique Self Esteem qui a fait leur succès. Tout le monde est content et voudrait bien que ça continue, le groupe y compris, mais voilà il faut laisser la place aux suivants. Alors à la prochaine The Offspring, moi je passe toujours un bon moment en écoutant ce groupe. Je vous conseille d’ailleurs leur dernier album Let the bad times roll, qui est catchy et feel-good.

20h25 mais en fait un peu plus tard car je suis encore en retard – Deep Purple

Honte sur moi, j’ai loupé le début de Deep Purple en allant faire une course de dernière minute au merch. Les légendaires interprètes de Smoke on the water viennent jouer sur la South stage. Ce qui est marrant avec Deep Purple, c’est qu’on a l’impression qu’ils font n’importe quoi tout au long du concert. Pas dans le sens négatif, non, mais dans le sens où ils ont tellement d’expérience qu’ils paraissent constamment en impro, chaque musicien lançant son petit solo de temps à autres ou customisant un peu en temps réel ce qu’il a à jouer. Tout cela donne une impression de décontraction assez incroyable. En fait, on dirait un peu un groupe de papys en train de jammer tranquillou le dimanche aprem dans le jardin du bassiste, sauf qu’ils font en fait un concert devant peut être 25000 personnes, voire plus. Et ça, j’adore, c’est l’esprit live rock’n’roll qui perdure. Ça part tellement dans tous les sens qu’on a le sentiment à a fin du concert qu’ils n’ont joué que 3 morceaux complètement rallongés (bon en réalité ce n’est pas le cas mais c’est plus drôle de voir les choses comme ça).

Le concert est entrecoupé en son milieu par une partie de tennis musical entre le claviériste et le guitariste lead, l’un jouant une mélodie sur son instrument que l’autre reprend ensuite avec le sien, puis inversement et ainsi de suite, ce qui est assez amusant.

L’apogée du concert est bien évidemment atteinte sur l’inévitable Smoke on the water, lors duquel je vois dans le public plusieurs personnes dans leur bonne cinquantaine jouer l’entièreté de la chanson en air guitar, voire sur une bouée guitare, ce qui montre bien l’aura de ce morceau, à l’intro peut-être la plus caractéristique au monde.

C’est un bon moment qui se termine, une leçon de musique sans prétention donnée par des légendes du rock.

22h10 - Dimmu Borgir

Après être resté suffisamment longtemps devant Deftones pour me rendre compte que je n’aimais pas, c’est-à-dire pas 5 minutes, je file sous la Marquee ou démarre le dernier concert de cette scène avec le black mélodique de Dimmu Borgir. Encore un groupe que je ne connais pas mais qui m’a fait bonne impression à l’écoute de quelques titres studio, et qui en jette pas mal visuellement avec leur corpse painting et leur blousons/vestes/trucs à clous. Musicalement, Dimmu joue du black, très axé sur le clavier, ce qui lui donne ce côté plus mélodique que du black tradi genre Darkthrone et consorts. Et ce style-là, en live, ça déchire. C’est puissant, la batterie nous roule dessus avec ses 2 grosses caisses, les riffs attaquent fort et le chant gratte bien comme il faut. Ajoutez à cela un très bon jeu de lumière dans les tons bleus et blanc et l’aspect des musiciens et vous obtenez des chocapics une belle baffe sonore et visuelle. Même sans connaître les titres, on se laisse galvaniser par la puissance des morceaux et leurs refrains fédérateurs. De concert un peu surprise pour moi, il en devient rapidement un must-see/hear captivant.

Hélas, la grosse tête d’affiche de jour joue juste après sur la South, ce qui me contraint à louper les 10 dernières minutes de Dimmu pour ne pas être à perpète. Dommage, mais à charge de revanche une prochaine fois !

23h30 – Sabaton

Sabaton est un de mes groupes préférés, c’est aussi pour cela que je ne voulais pas me retrouver à 500 mètres de la scène. Sabaton, c’est aussi mon premier gros concert metal, début 2016. Je ne les ai pas revus depuis malgré qu’ils tournent partout et tout le temps, alors autant vous dire que je les attends de pied ferme.

Le décor sur scène est impressionnant. Outre Audie, le tank qui sert de support à la batterie (et qui tire des pétards dans la suite du show), on trouve des barbelés, des armes, et une rangée de sac de sable devant la scène qui, malheureusement empêche un peu le chanteur Joakim d’exécuter sa fameuse pose, car sinon on ne le voit plus…

Dommage, on ne s'en lasse pas (source: Internet)

Les membres du groupe portent leur classique tenue de camouflage et Joakim sa maintenant célèbre veste à plaques de metal ainsi que ses lunettes de soleil. C’est un truc tout bête, mais ce style contribue grandement à la renommée de Sabaton, car au premier coup d’œil on sait que c’est ce groupe – et notamment Joakim - et personne d’autre.

Bon maintenant, côté musique, le concert n’est pas commencé que le public scande déjà des « Sabaton ! Sabaton ! », puis retentit enfin l’annonce du début du concert par le chanteur : « Allright Graspop, we are Sabaton, we play heavy metal, and this Ghost Divisiooooooon !! ». Rhaa, rien que d’y repenser j’en ai des frissons. Quelle entrée fracassante, quel charisme ! La chanson n’a pas commencé que la foule est déjà survoltée. Je sacrifie ce qu’il me reste de cordes vocales dans ce concert en hurlant les refrains ultra efficaces du groupe. Que ce soient les classiques Night Witches ou Resist and Bite, ou bien la plus récente Bismarck, que je me languissais d’entendre en live, tout ça marche du tonnerre et ça s’entend dans le public. Le spectacle est à la hauteur avec du feu et des explosions dans tous les sens. Comparé à quand je les avais vus il y a 6 ans, on est passé à une tout autre envergure de show !

En concert, Sabaton aime bien faire un peu d’humour, notamment Joakim qui fait le pitre entre chaque chanson. Au moment d’entamer Resist and Bite, sur laquelle il joue de la guitare, il commence par exemple à jouer du Judas Priest en nous disant « eh mais en fait on devrait toujours jouer du Judas Priest sur scène, c’est bien mieux que du Sabaton ! ».  Un trait d’humour qui fait bien rire le public mais qui rend aussi hommage à l’immense tête d’affiche de la veille. Bref, les gros tubes du groupe entrecoupés d’intermèdes amusants sont du classique dans la recette des concerts de Sabaton et fait aussi leur réussite. Et oui, ce groupe n’est pas arrivé jusque-là juste par leurs albums, leurs performances scéniques y sont pour beaucoup également.

Je m’égare. Pour en revenir au concert lui-même, je tombe des nues lorsque je m’aperçois qu’il ne reste que 5 minutes de l’heure et demie prévue. A force de scander les ohoho de Swedish pagans, la chanson arrive enfin en avant-dernière position. J’en profite pour me faire slammer sur une belle longueur, ce qui me permet de me rendre compte de la foule agglutinée devant la scène : il n’y a aucun autre concert en court sur le festival et Sabaton sait ramener du monde ! Une apothéose hystérique sur To hell and back vient clore de la plus belle des manières une grande leçon de show de metal, qui n'est pas sans rappeler la première tête d’affiche de ce festival… Je vous invite à lire la première partie de ce report pour savoir de qui je parle 😉

Votre serviteur, sur Swedish pagans. Désolé, j'ai pas de bonne photo du groupe alors je vous mets ça à la place.

Je ne sais même pas quoi dire. C’était fou. C’est passé trop vite. Vivement la prochaine fois. Je déplore malgré tout des absents, tels Gott mit uns, Wolfpack ou Panzer Battalion, et tant d’autres. On ne peut pas tout entendre en 1h30, il faudra revenir… En tout cas, je crois que beaucoup de monde présent ce soir-là est prêt à remettre ça dès que possible tant Sabaton ça envoie du pâté.

1h05 – GRASPOP !!!

Le concert de Sabaton vient clôturer cette édition 2022 du Graspop. Deux speakers viennent remercier tout le monde, puis un feu d’artifice est tiré de derrière les mainstages, avec en fond sonore le thème officiel du Graspop, sur lequel on peut gueuler GRASPOP comme des cons au refrain. Et avoir son propre thème musical, c’est carrément stylé, ça contribue à forger une identité au festival et à l’ancrer définitivement dans le heavy metal. Un beau final pour cette édition spéciale de 4 jours, qui se termine par une invitation à revenir l’année prochaine, même endroit. Ça laisse rêveur…

GRASPOP !!!

Conclusion jour 4 et générale

Ce dernier jour était aussi fou que les précédents. Sabaton y a résolument laissé sa trace, mais tous ont su tirer leur épingle du jeu à leur manière, la grande surprise du jour étant Evil Invaders et son show survolté. La température plus basse ce jour a fait du bien, on a pu respirer sans avoir froid pour autant.

Sur le weekend au global, je tire mon chapeau à l’organisation du festival et à tous les bénévoles, équipes techniques, etc. J’en ai déjà parlé dans les reports précédents, il n’y a pas grand-chose à redire à ce niveau-là tant tout est bien géré, A PART que j’ai pas pu faire rentrer ma bouée licorne. Pour ça, je leur en veux, mais pour tout le reste bravo. En particulier, les nombreux points d’eau sur le site du festival mais aussi sur le camping, qui ont été salvateurs vu la chaleur du weekend. Il y a d’autres qui devraient en prendre la graine d’une organisation aussi bien huilée…

Au niveau des concerts, tout était dingue. L’affiche correspondait particulièrement à mes goûts musicaux, ce qui explique aussi l’impression que j’en ai, mais il y avait du très solide, et pas qu’en heavy metal. De plus, les équipes techniques étaient au taquet car il y a eu peu de problèmes techniques et de sons pourris, et aucun retard au début des concerts.

Pour finir, je suis crevé, j’ai mal aux pieds et au dos, mais je n’ai qu’une seule envie : recommencer. Ce retour en grande réunion de famille metal fait du bien, il respire la vie et le bonheur, la cohésion autour d’une même passion. Le Graspop Metal Meeting 2022 est terminé, alors on se dit à la prochaine pour un autre festival…

En attendant, stay metal, heavy and loud !!! lml

Shadow

0 Comments 27 juillet 2022
Shadow

Shadow

J'aime le metal, la bière, l'escalade et les copains

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