Cet album est le deuxième de ces « vieux de la vieille » , j’ai nommé Dream Theater , présentés comme le maitres incontestés d’une mouvance contestée : le prog metal ( métal progressif en francais ) . Car ces messieurs ont une conception et une approche de la musique qui en ravit certes quelques uns , mais qui déplait aussi à d’autres ( vous me direz c’est inévitable mais bon j’me comprend quoi … ) . Il me serai difficile de vous définir ce qu’est le prog ( ca ne se définit pas , ca s’écoute , mais disons des changement de rythmes incessants et une approche de la musique moins mélodique que le heavy ) et encore plus la conception de la musique de Dream Theater . En fait je pourrai juste vous expliquer le titre de l’album , qui vous en dira surement plus long que les lignes précédentes sur l’esprit Dream Theater . Ainsi , Images and Words ( qui signifie je le précise « images et mots » en francais ) , le titre , désigne l’album plus comme une suite de récits imagés que de morceaux . Ca paraît compliqué comme ca mais c’est ce que suggère la partie « composition » de chaque chanson , euh excusez moi de chaque histoire , sur le livret , où l’habituel « music by » est remplacé par « images by » et le commun « lyrics by » par « words by » . Enfin bref voilà pour l’esprit mais je le répète pour comprendre il faut écouter . Concernant les histoires , c’est la même chose : il faut é-cou-ter . Le prog , on aime ou on n’aime pas . Je n’aime pas ( comme Shao j’ai un problème avec le prog:/ ) . Les histoires donc , selon mon jugement personnel , sont une suite de démonstrations techniques assez farfelues et intrigantes au début . La voix de James LaBrie est fort agréable bien qu’en retrait , et l’on notera aussi l’apparition plutot sympathique d’un saxophone sur « Another Day » . Mais l’intérêt et la curiosité pour les premières histoires est vite estompé ,tant les mots sont peu mis en avant et l’image agacante , car elle s’apparente souvent à une succession de rythmes saccadés et peu agréables à l’oreille . On ne peut cependant nier le talent déjà grand à l’époque de ces musiciens , aujourd’hui véritablement impressionnants techniquement ( Mike Portnoy notamment ) . Côté son rien de folichon , l’album datant tout de même de 1992 . L’artwork n’est pas exceptionnel , mais le livret est assez complet , et vous y trouverez tous les mots des histoires ainsi que les trognes plutot poilantes des membres dans le plus pur style « heavy-métalleux des années 80 » , bottines en cuir noir , salopettes ( sans T-shirt en dessous ) de la même couleur , tout ca couronné d’une masse assez hallucinante de cheveux longs et bouclés , sans bien sûr me perdre dans des descriptions physiques et vestimentaires longuettes lol . Pour conclure je resterai sur la phrase la plus importante de cette chronique , à savoir : « le prog , on aime ou on n’aime pas . » Je vous demanderai donc de ne pas tenir compte de ma note , qui n’a absolument rien d’objectif , mais qui pourrait être encore plus basse si je n’avais pas autant de respect pour ce groupe mythique et pour ses musiciens monstrueux d’une technique qui ne prend malheureusement pas sur moi . Si l’aventure Dream Theater vous tente , se procurer un album plus récent est à mon avis préférable , celui-ci pouvant vous rebuter par son aspect « vieillot » . KreVett
Comments powered by Disqus