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Depuis 2013 et l’album Messenger de Wardrum dont il est difficile de se remettre, la Grèce fait partie des pays dont il est toujours bon de surveiller les sorties métaleuses. Le cinquième album d’InnerWish laissait ainsi espérer de bien démarrer l’année 2016 au niveau du « Heavy/Power Metal ». Que vaut donc ce InnerWish, qui partage son titre avec celui du groupe ?

Une production soignée ainsi qu’une voix chaude, puissante et mélodieuse seront les points forts tout au long de l’album. Malheureusement, au niveau de l’écriture, les choses se gâtent quelque peu. Thimios Krikos et Manolis Tsigkos, les deux guitaristes et principaux compositeurs du groupe, tout en démontrant un grand talent sur plusieurs chansons rendent la plus grande partie du disque assez ennuyeux à écouter. Les chansons se retrouvent alors réparties deux catégories : une où la sauce prend, et une autre où elle ne prend pas par manque de mélodies accrocheuses.

L’ouverture commence pourtant plutôt bien, avec Roll the Dice qui fait partie de la première catégorie. Refrain qui reste en tête, maitrisée de bout en bout, l’album augure du meilleur. On déchante cependant assez vite sur les chansons suivantes, pour n’en retenir que cinq autres dont Needles in my Mind, Zero Ground et Tame the Seven Seas.

Toutefois, une chose est certaine : un groupe capable d’écrire des tueries comme Rain of a Thousand Years et surtout Sins of the Past détient un potentiel de faire un album bien plus solide que ce qui est offert ici avec ces quatorze titres. C’est donc d’un « profond souhait » que l’on espère une meilleure offrande pour la prochaine fois !

There can be only one : Sins of the Past

0 Comments 28 janvier 2016
Whysy

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