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Amberian Dawn revient en cette année 2015 avec leur 6ème album studio, « Innuendo », si on exclut leur Best of « Re-Evolution » en 2013 qui remettait les classiques du groupe au goût du jour avec leur nouvelle chanteuse, Capri Virkkunen. Toujours sans compter ce Best of, c’est également leur 3ème album en 3 ans. A croire que l’inspiration du compositeur clé du groupe, Tuomas Seppäl, n’a d’égale que sa productivité !

Alors, après les références du groupe que sont, à mon sens, « The Clouds of Northland Thunder » et « Circus black », qu’en est-il pour cet album « Innuendo », succédant à un « Magic Forest » qui a eu du mal à convaincre ?

La réponse courte : c’est du très bon, et il rejoint le haut du panier des albums du groupe.

Deux raisons principales amènent à ce constat. D’une part, la chanteuse Capri Virkkunen semble enfin avoir trouvé ses marques et, en parfaite harmonie avec les mélodies, parvient enfin à faire ressortir son grand talent. Opérant dans un registre plus rock, avec quelques envolées lyriques bien placées, elle se positionne comme un des plus grands atouts de cet album. D’autre part, l’écriture inspirée montre que ce rythme intense de production, au lieu de diminuer la qualité de son travail, semble permettre à Tuomas Seppäl de se surpasser.

L’album offre ainsi une grande variété dans sa composition, les mélodies nous faisant voyager à travers les chansons qui créent chacune leur univers propre. Le côté speed des premiers albums se retrouve lors de la montée dans le génial titre éponyme « Innuendo » et du tubesque « The Rise of Evil ». Le reste de l’album propose principalement des titres plutôt mid-tempo, avec deux ballades. Parmi celles-ci, on retiendra surtout l’excellente « Angelique » qui procure un moment de douceur, d’émotion, de simplicité sans être simpliste, et qui permet à Capri Virkkunen de montrer l’étendue ses capacités vocales.

Toutefois, la variété des compositions se révèle être un couteau à double tranchant. On se retrouve ainsi avec d’un côté du très haut niveau, comme l’excellente entrée en matière par « Fame & Gloria » suivie de « Ladyhawk » qui contient quelques sonorités de Stratovarius, ou encore comme « Symphony Nr 1, part 1 – The Witchcraft » qui pioche dans le domaine du classique pour nous offrir un enrobage musical du plus bel effet. Mais cela donne également lieu à des titres de moins bonne facture, bien qu’il y ait toujours quelque chose à se mettre sous la dent (par exemple le break avant le refrain final de « The Court of Mirror Hall » et le pré-refrain de « Chamber of Dreadful Dreams »).

Amberian Dawn nous offre ainsi avec « Innuendo » un album solide, varié, et qui fera certainement date dans la carrière du groupe. En somme, on peut dire que Capri… c’est parti !

There can be only one : Ladyhawk

0 Comments 02 novembre 2015
Whysy

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