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Axel et sa bande sont de retour en ce début d’année pour vous offrir leur…16ème album studio ! Après une telle carrière et une telle discographie, on se doute bien que le style ARP a pris ses marques et on ne s’attend pas à de grandes innovations !
Je ne vais pas vous mentir, vous reconnaîtrez Axel dès le premier riff de guitare, mais attention ! Il serait réducteur de définir l’album par ces simples mots car en son coeur réside quelques changements et non des moindres !

Cette fois ci ce n’est plus Mike Terrana qui martyrise les fûts suite à son départ en 2013, après plus de 14 ans de bons et loyaux services ! Into The Storm se voit rythmé par Bobby Rondinelli et une chose et sûre, ces deux confrères ont deux styles complètement différents ! (Cf la suite).

L’album commence, comme tous les albums d’ARP, par une intro assez bateau, mais au moins ici on est dans le thème vu la pochette !

Ensuite vient “Tower Of Lies”, un titre assez soutenu, avec un chant assez haut et puissant comme seul Johnny Gioeli a le secret !
C’est assez rapidement qu’une chose nous frappe ! Ou plutôt ne frappe pas ! Là où Mike Terrana aurait probablement les deux pieds qui s’agiteraient frénétiquement contre sa double pédale de grosse caisse sur ce riff endiablé, Bobby quant à lui nous propose un jeu beaucoup plus Heavy. Et oui et c’est valable pour tout le reste de l’album, « Jouer avec Bobby la double c’est fini » © ! Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis, le punch est bel et bien là !

Autres changements de ce côté, oubliez le son ultra compact de Mike, ses frappes brutales, sa ride martelée avec un poteau en fer et sa précision chirurgicale, et laissez place à un son beaucoup plus naturel “old school”, une caisse claire pleine de reverb, des breaks de batterie avec beaucoup de feeling qui interviennent de manière compulsive, presque ingérable, et pour terminer une ride scintillante.

L’album compte bon nombre d’autres titres rapides tels que “High Above”, “Changing Times”, ou encore “Burning Chains”. Ce dernier est le titre le plus rapide, et autant dire que Bobby s’est complètement lâché en balançant un break quasiment tous les 2 temps, il n’y a pas moins de 23 gros breaks de batterie, avec un bouquet final destructeur ! Johnny monte la barre encore plus haut et je me demande pourquoi je choppe une extinction de voix dès le premier refrain alors que pour lui c’est si simple :(

Au niveau des mid-tempos “Long Way To Go” et “Touching Heaven” font très bien leur boulot pour calmer le jeu sans pour autant donner l’effet de montagnes russes dans les rythmiques de l’album.

Evidement Into The Storm est également ponctué de ballades, 2 pour êtres précis : “When Truth Hurts” rappelant un peu “The Clown is Dead” ou “Masquerade Ball”, et une belle cover de Neil Young “Hey Hey My My” version piano voix qui fait son petit effet.

Le titre éponyme quant à lui est assez long et peut-être le seul bémol de l’album avec un son de sitar et une rythmique un peu pachydermique.

La version collector inclut deux titres supplémentaires :
"White Cats (Opus #6 Scivolare)", un titre instrumental dans un style un peu éloigné de l’album, et une jolie reprise de Blackmore's Night “Way to Mandalay”.

Alors oui, Axel fait du Axel, mais à force de se demander pourquoi il ne change pas un peu sa recette, il ne faudrait pas passer à coté de la qualité de ce qu’il nous propose ! Les compos sont remarquables et Bobby apporte un souffle nouveau dans l’histoire du groupe.

Axel a inventé la série musicale, à l’instar d’une série télé dont vous êtes tous friands (Game Of Throne, Dr House, Dexter, Borgia, Walking Dead…), on reprend le décor et les personnages de la saison précédente, on change l’un d’entre eux pour redynamiser l’histoire (Bobby), et on crée de nouvelles aventures...
Et mes ami(e)s, je vous assure, la dernière saison d’Axel Rudi Pell, elle déchire ! ! !


* Je vous invite à lire l'interview exclusif d'Axel Rudi Pell mené par Golder en cliquant sur ce lien.

0 Comments 21 janvier 2014
Whysy

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