IV, que voilà un titre à la fois utile et explicite, puisqu’il s’agit effectivement du quatrième album de TO DIE FOR. Et c’est l’album de la maturité et de la plénitude. TO DIE FOR est au sommet de son art et nous distille une fois encore un metal pop gothic très mélodieux autant que vivifiant.
La voix de Jape sait se faire toujours aussi charmeuse ( piège à filles !, bougonneront quelques uns…) mais peut se faire plus agressive, plus écorchée, notamment sur certains pré refrains ou le temps d’un refrain. Ce « contraste vocal » est un plus indéniable qui ne nuit aucunement aux mélodies. Et à leur sujet, rien de nouveau, argueront certains. Mais bon, quand un groupe change de bord, il s’en trouve toujours pour le lui reprocher… Alors, TO DIE FOR fait du TO DIE FOR, et c’est très bien comme ça..
Et quand un groupe est capable d’aligner 11 perles mélodiques sur 11 titres, on ne va pas bouder son plaisir. Riffs, gimmicks et lignes mélodiques estampillées 100% gothique sur une rythmique plutôt pêchue pour ne pas dire dansante. Seules exceptions, la très belle ballade LIES accompagnée par un violon et le joli – et trop court- « ambiant » LAST BREATH qui porte bien son nom, où voix et claviers éthérés ainsi qu’une discrète basse sont les seuls invités.
Comme d’hab’ TO DIE FOR se fend d’une reprise. Cette fois, il s’agit du NEW YEAR’S DAY de U2. Et comme d’hab’, cover réussie !
Bref, si vous avez aimé les précédentes réalisations du combo, vous aimerez IV.PapaDuck
PS : Si vous préférez un gothique plus diversifié, je vous recommande alors le récent 69 eyes ( chroniqué ici).