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Ne vous fiez pas à l’étiquette “ Hard rock symphonique”. Aucun orchestre d’aucune sorte ne pique-nique prés des plates bandes de la délicieuse Lana. Et pas de chœurs dantesques à l’horizon de ce concept album.
Bien au contraire. J’ai trouvé la production très sobre, avec une charmante coloration très seventies ( le son des guitares et des claviers en particulier). A la production d’ailleurs, on trouve Erik NORLANDER, compagnon de longue date d’Arjen LUCASSEN au sein d’AYREON ou de STAR ONE. Claviériste très doué, on reconnaîtra dans cette galette des sons de synthé très caractéristiques.
On démarre avec THE DREAM THAT NEVER ENDS. La très belle voix de Lana nous cueille immédiatement et fait monter la température. Puis sur un rythme soutenu, nous voilà partis pour prés de huit minutes d’une pièce épique diablement mélodique au refrain imparable. Si ce n’est lui , Gary HUGHES aurait pu l’écrire, tant elle me fait furieusement penser au titre EXCALIBUR de son – excellent- projet ONCE AND FUTURE KING.
Batterie et basse galopantes accompagnent simplement la diva, des chœurs féminins renforcent le refrain et quelques soli de guitare ponctuent le tout. Simple, et efficace. Incontestablement, le meilleur morceau.
Suit un joli mid tempo SOMEONE TO BELIEVE, où les synthés si typiques de NORLANDER entrent en action.
Puis la ballade OUR LIVE NOW est là pour nous rappeler si besoin était que Lana LANE est très émouvante dans cet exercice sur fond de guitares et claviers très «  pink floydiens ».
Puis c’est le plus énergique SUMMON THE DEVIL, dont riff et refrain nous replonge direct dans l’âge d’or des DEEP PURPLE et autre RAINBOW.
NO TOMORROW, partagé entre breaks façon ballade ou mid tempos – un peu- énervés, n’est pas inoubliable. Même construction pour un SHINE ON GOLDEN SUN plus convaincant, arrosé de guitare acoustique et électrique et de claviers cools….
THE VISION est un instru tranquille aux allures de flamant rose, où la guitare omniprésente vous émeut  - ou vous endort, c’est au choix-.
KEEPER OF THE FLAME arrive à point nommé. A la virgule prés, même recette que pour le tout premier titre : la belle voix de Lana sur fond de basse et batterie sautillante, épaulée par une guitare assez discrète ; là aussi un refrain imparable soutenu par quelques chœurs féminins. Ce qui nous donne le deuxième meilleur morceau de Lady Macbeth.
Suit la sublimissime ballade WE HAD THE WORLD, et nous avons là le troisième meilleur titre.
Et on termine avec – encore- une ballade, DUNSINANE WALLS. La ballade de trop, à mon avis….
Au final, un album trop tranquille ; trois morceaux seulement un tantinet énervés, et à ce compte, qualifier cet opus de hard rock mélodique est un peu gonflé, quand même.
La production est impeccable et, je le redis, sobre, très seventies. Quelques très belles mélodies. Mais cela suffira- t’il à contenter les fans qui attendaient sans doute  une réalisation plus heavy et-justement- plus symphonique ? Wait and listen….PapaDuck

0 Comments 19 avril 2005
Whysy

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