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Italien, quatre ans d'existence, un EP, deux albums, du power metal. La carte de visite d'At The Dawn sonne de façon assez classique et au risque de gâcher le suspens, sa musique aussi.

Se présentant sous une étiquette "heavy metal symphonique", vous retrouverez avec At The Dawn des riffs puissants, des refrains épiques, des orchestrations en veux-tu en voilà, le tout dans un tempo assez guerrier, jamais trop rapide, ralentissant parfois excessivement le propos. L'opener de l'album synthétise assez bien le visage du groupe. Avec Through a Darkened Sky, nous avons des chœurs, des mélodies, un refrain assez lent et appuyé mais qui a tendance à s'éterniser.

Et ce reproche pourra être plusieurs fois fait à At the Dawn, notamment sur "The Revenge" ou "Land in Sight", où cette lenteur vient certes appuyer l'aspect puissant et "heavy" de la musique du groupe mais qui à force de trainer devient plus pataud que puissant.

Pourtant, la musique proposée par At The Dawn ne manque pas d'intérêt. L'accélération finale de Land in Sight est un modèle du genre entre son solo débridé et son chant fédérateur tandis que Siren Call se présente comme le tube parfait avec ses notes de piano, sa présence de chant féminin sur le refrain dont la ligne mélodique semble avoir été particulièrement travaillée. Et si ce fameux refrain est répété plus que de raison en fin de morceau, il démontre la capacité du groupe à accoucher de morceaux réellement accrocheurs et donc de dépasser le statut de n-ième combo heavy metal transalpin.

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Mais globalement, ce qui sera retenu de cet album est son classicisme et son application. Pas d'aspérité, pas de morceau à côté de la plaque ou un ton en dessous, At The Dawn connait son boulot et le fait bien. Maintenant, on attend un peu plus de folie, de prise de risque et d'affirmation de soi.

L'album dans un coquille de noix : #copy-pasta

0 Comments 05 juillet 2015
Whysy

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