Avant de commencer, je tiens à dédier cette chronique à notre cher chargé de communication, j’ai nommé SoG, sans qui je n’aurais pu avoir la promo de cet album que j’attendais tant… Bravo pour tout le travail que tu fournis et qu’on voit pas forcément et encore une fois MERCI ! Neuf ans… Voilà le nombre d’années qui nous sépare du précédent (et premier) live de Lacrimosa, ce groupe suisse de metal gothique et symphonique que j’aime tant… Et je peux vous dire qu’il s’en est passé des choses en neuf ans ! Lacrimosa s’est tourné vers une musique plus symphonique, beaucoup plus accessible, bien moins torturée et surtout empreinte d’une majesté rare. Son premier live étant mon album préféré du groupe, j’avoue que j’avais quelques craintes quant à ce nouveau venu… Après tout, un groupe de la trempe de Lacrimosa mais sans l’orchestre, qu’est-ce que ça allait donner en live ? Et bien j’aurais du leur faire confiance, parce que franchement je n’ai pas été déçue ! Bon certes, la version promo ne contient que 10 titres alors que Lichtjahre sera un double album, donc je ne peux juger correctement de la qualité de ce live, mais je suis assez optimiste ! Le label a sélectionné les pistes les plus représentatives de Lichtjahre et les plus susceptibles de nous donner l’eau à la bouche. Ainsi, il y en a pour tout le monde ! Les nostalgiques seront ravis de la présence de Alles Lüge, plus puissant que jamais, et de Schakal, grave et somptueux avec une petite touche moderne qui lui va à merveille. C’est sans oublier bien sûr le monumental Ich bin der brennende Komet (réduit ici à Komet) qui n’a pas pris une seule ride ! Mais les plus jeunes amateurs qui apprécient le groupe pour le grandiose de leur dimension symphonique ne seront pas déçus non plus puisqu’on retrouve quelques uns des meilleurs titres de Lichtgestalt ! Ainsi la très lente The party is over, aux magnifiques paroles, se voit sublimée en live et dotée d’un Tilo Wolff au meilleur de sa forme, qui, pour son public, se fait même trompettiste ! Le groupe nous offre également des morceaux plus dynamiques comme l’éponyme Lichtgestalt qui prend toute sa grandeur en live, et surtout comme Letzte Ausfahrt : Leben, profond, accrocheur et tellement touchant ! Les fans de Anne Nurmi ne seront pas en reste eux non plus, puisque sur les dix titres, on a tout de même deux morceaux d’elle : Not every pain hurts et The turning point. La dame nous honore de son timbre de tragédienne et je trouve même qu’elle a fait des progrès depuis les derniers lives que j’ai pu entendre d’elle ! Comme je vous le disais, tout y est ! Du lent, du rapide, du vieux, du récent, du Tilo, du Anne… Bref que demander de plus ? Le duo a même offert à ses fans mexicains le dernier refrain de Durch Nacht und Flut en espagnol ! Si c’est pas un groupe proche de ses fans ça ! Au niveau technique, le son est impeccable, les arrangements du clavier sont réussis à la perfection comme d’habitude ! Bon je ne dis pas qu’il n’y a pas de samplers mais bon, quand on fait du metal symphonique, faut bien reconnaître que c’est pas évident de se balader aux quatre coins du monde avec un orchestre sous le bras ! Concernant le chant, Tilo se surpasse et nous offre encore plus d’émotions (The party is over, Lichtgestalt). Il privilégie cette fois le magnifique et l’émotion justement et abandonne cette oscillation entre le juste et le faux. Cependant, ne vous attendez pas à quelque chose de réellement nouveau ! Tilo conserve son timbre si particulier ! Disons simplement qu’il l’utilise à de meilleurs escients, chose que je pensais pourtant impossible. Bon et bien, voilà je crois que tout est dit ! Un live dans la lignée directe du précédent, qui a l’air aussi réussi et aussi prometteur ! Finalement, je crois bien que Lacrimosa fait partie de ces rares groupes qui arrivent sans cesse à évoluer, tout en le faisant bien et en conservant leur identité. Une fois de plus je n’ai pas été déçue…Lacrimosa : respect ! *s’incline* ~ La Dame à la Licorne ~
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