Vous recherchez quelque chose ?

Je m'en souviens encore... Il y a de cela quelques années, je zappais tard le soir, comme à l'accoutumée, la chaleur se faisant particulièrement pesante en ce mois de Juillet! Tout à coup, mes yeux s'arrêtèrent sur une sorte de reconstitution historique  particulièrement troublante où des femmes fortement dévêtues s'adonnaient à  des jeux coquins avec des Organismes Génétiquement Modifiés. Je me souviens également de cette jeune demoiselle répondant au doux nom d'Artémesia, peu farouche, qui, pour obtenir un modèle acceptant de poser nue, n'hésitait pas à donner de sa personne... Artémesia, toute une histoire, une icône d'un genre cinématographique, un genre balisé à l'époque par une croix blanche entourée de violet... Et je vous assure, dans cette superproduction, c'est bien le scénario qui primait, magnifiant ainsi les actrices!!!
C'est alors que le patron passa derrière moi et regarda ma prose par dessus mon épaule, peu satisfait de cette production...
- Dis donc Dragonman, je t'ai dit qu'il me faut la chronique d'Adiastasia avant la fin de la semaine... Tu t'es cru dans Penthouse??
J'avais donc mal compris... Adiastasia... Artémesia... avouez que c'est ressemblant! Finalement, la similitude patronymique mise à part, une seule chose les réunit, à savoir, les quelques cris à connotation féminine du vocaliste Jeff Winner !!! Tant pis, c'est pas grave, mon introduction est toute trouvée! Inutile certes, mais délicieuse...

Adiastasia (soeur jumelle d'Artémesia!) est un groupe brésilien fort prometteur et qui propose là son premier album «Life War». On évolue dans Speed / Power d'assez bon standing rappelant immédiatement Angra durant ses heures de gloire (comprenez «l'ère Matos»), cette parenté est identifiable sur différents titres et c'est notamment flagrant durant l'intro de «Father Of Light» ou encore sur «Kingdom Of Glory»... «Life War» débute de façon tonitruante avec les titres speed «Father Of Light» et «The Fellowship», l'intense mid-tempo «Freedom Call», ou encore l'enjoué «Eternal Life» et son refrain entêtant! Le groupe expose ses qualités artistiques, son sens aiguisé du rythme et de la mélodie... avec ces 4 titres comment peut-on ne pas être conquis? Ajouté à cela un claviériste, Ryvson Lacerda, très en verve, et un chanteur au timbre varié, souvent proche du grand Dédé Matos mais parfois bien plus personnel et poignant, et l'on n'est pas loin d'avoir un album parfait!
Malheureusement, le disque s'essouffle au cours de la 2ème partie, la suite n'est pas du même acabit,  quelques titres trop influencés, des mélodies mielleuses («By Dreams») viennent entacher l'impression très positive du début! Rien d'impardonnable, car pour un premier album, Adiastasia se situe bien au-dessus de la moyenne, et d'ailleurs au niveau du mix, les brésiliens n'ont pas à rougir face à leurs ainés. Dans cette optique, il n'est pas aisé d'émettre un avis sur la rondelle, cependant, les arrangements sont si classieux (OOOhhhh c'est beau...!«Freedom Call», le meilleur titre du disque, sans aucun doute!), les breaks sont si bien pensés que l'on ne peut s'empêcher de se prendre au jeu, de trouver ces brésiliens attachants et d'appuyer à nouveau sur la touche «Play»!

Bref, un très bon disque, truffé de bonnes idées et laissant augurer du meilleur, manque encore cette personnalité qui aurait pu rendre l'objet indispensable! Wait and see!

0 Comments 27 mars 2007
Whysy

Whysy

Read more posts by this author.

 
Comments powered by Disqus