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Des groupes d'origine Belge qui évoluent dans un style peu commun se comptent sur les doigts d'une main. Magic Kingdom est l'un de ces groupes belges qui sort aujourd'hui son deuxième album. Après un premier essai avec The Arrival, qui soyons francs, n'a pas été l'une des grandes réussites du moment. Le compositeur Dushan Petrossi, également guitariste du groupe, revient en force avec Metallic Tragedy. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais le jeune prodige fait partie de ceux que l'on nomme les Yingwie Malmsteenien: guitariste virtuose qui pourrait un jour prendre sa place sur le panthéon des guitares héros.
Pour ce Metallic Tragedy, Dushan Petrossi a gardé pour ce nouvel opus le nom d'origine du groupe et sa passion pour la composition. En effet, tout le line up a été revu et modifié du chanteur au claviériste, le groupe renaît ainsi de ses cendres et se prépare donc à un nouveau combat face aux multitudes de nouveaux groupes qui sortent un premier album d'une qualité comparable aux grandes dernières productions.
Même si le style principal de cet album est du Speed mélodique, quelques titres sortent tout de même du lot. Outre un CHild Of The Nile ou encore The Fight qui ne dépayseront pas les fans du style, nous avons le droit à un titre où le génie de composition de Dushan Petrossi est alors mis en avant. Le, ce que l'on appelle, Title Track, est le titre qui différencie Magic Kingdom aux autres groupes de Heavy Speed Mélodique. Donc le morceau Metallic Tragedy est basé sur un concept d'opéra métal aux intonations de voix multiples. Du soprano au black en passant par le death, le titre aurait pu faire partie d'un prochain album de Therion ou encore de Penumbra ou pourquoi pas au projet Rhapsody In Black..., à vous en donner la chair de poule. Pour le reste des titres, nous avons à faire à du Speed Mélodique, mais de très bonne qualité; mélodie impeccable, excellent jeu de guitare. Pour pimenter le tout, Dushan Petrossi a fait appel à l'ex-excellente voix de At Vance, j'ai nommé Olivier Hartmann, qui apparaît sur deux titres en tant que Lead Vocals et en Back sur le reste de l'album. D'ailleurs, sur les deux titres où figure Olivier Hartmann (Flying Pyramids et Master Of Madness), on pourrait croire qu'ils ont été spécialement composés pour lui, on croirait entendre du nouvel At Vance...chapeau monsieur Petrossi. Pour finir, je qualifierais cet album de mature, de puissant et énergique, qui nous fera vite oublier The Arrival à la pochette vraiment grotesque. Un avenir assuré pour ce groupe belge. Duck

0 Comments 18 avril 2004
Whysy

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