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Metallica a marqué d’une pierre blanche cette année 1991 en nous offrant ce qui constitue pour beaucoup l’apogée du groupe au niveau musical (et par la même occasion commerciale), à savoir l’album éponyme Metallica, que l’on connaît plus sous le nom de Black album, tout simplement par rapport à l’artwork de l’album qui, je vous le donne en mille, est noire.

Quand on écoute les 12 titres qui composent l’album, on a envie de dire simplement merci les Mets et merci Bob Rock, le producteur, qui a fourni un travail extraordinaire pour un résultat qui ne l’est pas moins. Le groupe a mûri, tant au niveau de sa musique que de son attitude, et nous le prouve avec brio durant plus d’une heure. Le black album est un modèle de diversité, au contraire de son prédécesseur plus uniforme, allant du heavy le plus dur ( The struggle within ou Wherever I may roam) à la ballade Nothing Else Matters qui a fait connaître Metallica au grand public.

Trahison diront les puristes, peut être bien, toujours est-il qu’en l’espace de 7 minutes, Metallica nous démontre son talent mélodique tout en délivrant un message de tolérance et d’humilité dont on devrait plus souvent s’inspirer dans la vie de tous les jours. Dans la même veine, The Unforgiven va s’imposer comme un des classiques de Metallica. Des chansons comme Sad But True, Enter Sandman ou encore Of Wolf And Man montrent et démontrent que Metallica est bel et bien un groupe référence dans le monde du heavy, et c’est aussi simple que ça.

Cette évolution, cette maturité musicale vient aussi du progrès des musiciens eux mêmes : James Hetfield n’a jamais aussi bien chanté (et j’insiste sur le mot chanté, Nothing Else Matters et The Unforgiven montrent que Hetfield est bien un chanteur, et quel chanteur, et non pas simplement un hurleur), la batterie n’a jamais parue aussi puissante et précise, Jason Newsted est bien présent et nous gratifie de quelques intros bien fichues (The God That Failed et surtout My Friend Of Misery), une rythmique bien tranchante et des solos d’un Kirk Hammet très en verve (il avoue lui même s’inspirer du sieur Hendrix dans certains solos !!).

Au final, quelle claque !! Magistral, exemplaire, original, inspiré… Sans passer en revue tous les qualificatifs mélioratifs de notre sainte langue française, le Black album est un tournant essentiel, que ce soit pour le groupe et pour le heavy plus généralement, et même 13 ans après, le son est toujours est toujours aussi prenant, l’originalité est toujours au rendez-vous, ce qui devrait envoyer ce chef d’œuvre dans quelques années au panthéon des cd qui ont marqué l’histoire du métal. Merci Messieurs, simplement merci!


0 Comments 13 juin 2004
Whysy

Whysy

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