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C’est un an après leur premier album que les américains d’Iced Earth reviennent, cette fois ci avec un nouveau chanteur: John Greely et un nouveau batteur: Richey Secchiari. Le groupe nous propose un concept album sombre arborant le nom de Night Of The Stormrider.

L’album commence avec une intro qui nous promet d’ors et déjà du grand, en effet le groupe a utilisé des chœurs et parfois même quelque nappes de claviers conférant un aspect grandiose à des titres comme Angels Holocaust. Ces chœurs ouvrent avec majesté l’album. On a bien à faire à un album d’Iced Earth, car ces chœurs représentent un écran de fumée laissant discerner en filigrane ce qui nous attend après cette majestueuse entrée. On conserve bel et bien notre heavy métal bien couillu du premier album, avec des rythmiques assassines de Schaffer. Le nouveau chanteur assure beaucoup mieux que l’ancien dans les aigus, il se rapproche même parfois de Halford.

Attention je vous préviens c’est de la musique qui s’écoute fort en agitant frénétiquement la tête et où les passages les plus calmes ne servent qu’à reprendre sa respiration avant la prochaine envolée. En effet, cette hargne imprègne encore et toujours les morceaux, seuls deux d’entre eux échappent, par miracle, à la rage dévastatrice du Stormrider. Cependant, ces titres ne représentent à eux deux que trois minutes de l’album qui une fois de plus n’atteindra pas la barre des 50 minutes. Ces morceaux se nomment Before The Vision et Reaching The End.
Quant aux autres titres, Iced Earth nous a concocté des titres plus noirs que jamais avec des rythmiques tapageuses et des solis plus beaux les uns que les autres. Les titres sont toujours aussi intelligemment construits. On n’utilisera pas un riff pour les couplets, un pour le refrain puis le solo puis ainsi de suite, non non, tout ça est enrichi par des changements rythmiques constants qui vous fichent une claque d’un coté puis de l’autre.

Ahhh mais c’est donc pour ça qu’il y a des musiques toutes douces en position 4 et 8, après trois musiques percutantes vous avez droit à une minute trente de repos afin de ne pas faire overdose. Le nouveau batteur fait bon usage de sa double pédale et de manière plus générale de son instrument notamment sur Pure Evil qui restera un hymne dans la carrière du groupe. Ce morceau vous arrachera les tympans par la violence qui se dégage des guitares ; le tout bien entendu soutenue par la batterie.

Les courts interludes acoustiques nous permettent également d’admirer John Greely dans le rôle de votre maman (quelle horreur) qui vous berce lors des ballades. L’album se termine sur Travel In Stygian, un morceau de plus de neuf minutes qui vous en envoie une fois de plus plein la gueule. Mais sur celui-ci je n’en dis pas plus et je vous laisse la surprise. Si vous ne connaissez pas le groupe Night Of The Stormrider est efficace pour vous familiariser à sa griffe.

Après un premier album prometteur, Iced Earth vient nous confirmer qu’ils ont la volonté de devenir un grand groupe en nous en mettant plein les mirettes. En effet les reproches qu’on avait pu adresser à leur précédent opus se sont quelque peu estompés, notamment grâce à ce nouveau chanteur et une meilleure production qui nous permet d’apprécier d’autant plus la puissance dégagée par Iced Earth. Seul bémol, l’album est trop court, on en veut plus. Attention la machine Iced Earth est lancée et on les attend au tournant.

Faire des sentiments les plus noirs
Nos muses d’un soir
Des pleurs métamorphosés
Embellis par les mélodies enfantées

Dreamer

0 Comments 29 mai 2005
Whysy

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