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-ReiNXeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeed!!!!!!!!!!!! Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh!  -Euh 1,984 tu t’es trompé, j’ai cliqué sur la chronique de Golden Resurrection, là et ..  -Ah oui, autant pour moi, je me reprends:  -ReinXeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeed!!!!!!!!  -Mais??!!???  -Bon tu es gentil, ami lecteur, tu as même très bon goût puisque que tu es là et tu sais ce qu’élégance littéraire combinée à un goût sûr et fin veut dire puisque tu lis ma chronique, mais écoute moi bien, jeune patachon car je ne le répéterai pas:  1) on ne m’interrompt pas 2) Golden Resurrection c’est avant tout le groupe de tommy… REiNXEEEEEEeeeeeeeeeeeeeeeeeed 3) En cas de doute, sur la pertinence d’une saillie impromptue dans mon appréciation, veuillez vous en référer au point 1  Ah mais c’est qu’on a failli attendre !! 7 mois!! vous vous rendez compte??Au royaume de Tommy Johansson où la vie est aussi rapide qu’un solo dragonforcien débité en accéléré par un marsupilami sous acide, c’est une période aussi longue que le temps de cuisson d’un fondant au chocolat ou le dégrafage d’un soutien gorge: un temps insoutenable!! Bon c’est sûr, One Voice for the kingdom ne sera pas le Chinese’s democracy de Tommy ReiNXeed mais l’ attente fut d’autant plus interminable que le désir est grand et les deux premières livraisons du projet rassemblant Tommy Johansson Dit Tommy RienXeed et le chanteur de Divinefire/Narnia/Audiovision, Christian Liljegren ont été des déflagrations néoclassique contre la médiocrité de notre époque et la publication d’une nouvelle offrande du fondateur de ReinXeed est toujours un évènement à ne pas négliger.  La formation a opéré un double changement de line up puisque un jeunot de 19 ans Alfred Fridhagen s’est vu confier la responsabilité des fûts tandis que le clavier échoit à Svenne Jansson depuis les départs de leurs prédécesseurs au début 2012 pour des raisons familiales mais si on excepte ces modifications ce troisième album de Golden Resurrection, One voice for the kingdom, affiche en compositions, en visuel de pochette, les mêmes intentions que pour ses deux prédécesseurs, à savoir un speed néoclassique illuminé et que voulez vous, moi, cette musique me galvanise, que dis-je, elle me requinque les soirs où la vie apparait aussi plate qu’ un journal de BFM tv.  Bon, je ne vous cacherai pas, amis lecteurs, un détail agaçant qui irrite la boite crânienne chez les Suédois: le propos est toujours inspiré par la foi envers une superstition idolâtre apparue il ya 2000 ans en Judée et cette fixation thématique est quelque peu dommageable pour votre serviteur athée fan de Mojitos glacés.... Les religions se valent toutes car elle ne valent rien mais bon, l’auditeur libre penseur passera facilement sur les élucubrations prosélytes des Suédois pour directement aborder le cœur musical d’une pièce qui défouraille. Oui, amis lecteurs, l’esprit méthodique et aiguisé de votre modeste serviteur,acquis par des années de travail au Bar/PMU de la Porte Dorée, peut, après cette présentation, se lancer dans l'analyse discographique de l'oeuvre.  One Voice for The Kingdom présente trois types de compositions qui se mélangent et s’entremêlent pour proposer un disque varié et plaisant où culminent les tubes néoclassiques, véritables hymnes malmsteeniens qui tasérisent les mouillettes.  Et ça commence très très fort, comme une triple gifle aux non grévistes: The Temple Will Remain est le titre d’entame qui place immédiatement One Voice For the Kingdom sur les rails de la réussite. voix suraigus, limite forcée, riffs démoniaques, interlude de clavecins néoclassique, le cocktail est en place, une machine de guerre qui déclenche le plaisir (un peu comme Bonobo ou papaduck!). Une fois de plus Tommy ReinXeed régale les esthètes en déclinant toute l’envergure des gammes virevoltantes et enjouées qui caractérisent son métal positif et pêchu. Il n’hésite pas à faire un clin d’œil à Mozart sur Spirit War en intégrant des passages de la marche turque au morceau. Prétention??? Facilité??? Il n’en n’est rien: Rappelez vous l’exemple d’Angra et des caprices de Paganini, ses références à Mozart ou sa reprise de Schubert sur Angel‘s Cry!!! Loin de moi l’idée de comparer les deux disques mais il ya vraiment de quoi saluer cet hommage plus qu’à déplorer cet emprunt tant la réussite est au rendez vous.  Le torrent impétueux des mélodies exécute des compositions implacables en mode Brutal mentor de Time Majestic. Heavenly metal est un instrumental malmsteenien totalement échevelé, véritable manifeste du néoclassique luxuriant qui, en ces temps d’austérité et à contre courant de l’évolution-régression de la scène métallique réaffirme la pureté esthétisante d’une technique maîtrisée par l’inspiration. Le bien nommé Can’t Slow Down est assez exemplaire des titres qui pourraient se confondre avec un exercice de style orthodoxe mais qui se révèle aussi efficace que technique pour s ‘élever au rang d’hymne (Born for the Strangers).   Par moment les mélodies s'avèrent plus concises et heavy pour lorgner vers l’héritage speed mélodique d’un Stratovarius. L’introduction de Spirit War ou celle de Golden Resurrection, digne du meilleur Strato, celui de la grande époque Visions/Destiny, rappelle qu’ en matière de speed l’introduction est primordiale. Golden Resurrection a la science du riff mémorable qui sautille toute le journée dans la tête de l’auditeur.Plus que jamais, Tommy produit des chansons pas des fresques désincarnées post modernes. One Voice for the kingdom est ainsi bien plus riche et diversifié que les esprits réducteurs le laisseront suggérer. La maestria du virtuose s’épanouit dans une troisième direction plus purpulienne (Moore God), hard rockisante (God’s Mercy) et plus bluesy. L’expérimentation est assez louable et ne bouleverse pas l’équilibre institué entre virtuosité et efficacité. Entre hommage blackmorien et divagation jazzy, ces titres relayés par quelques clins d’œil par ci, par là, renouvellent l’amplitude mélodique d’un album excellent.  L’alchimie est une nouvelle fois au rendez-vous, Golden Resurrection s’impose par ses introductions qui scintillent, ses guitares définitivement célestes et ses hymnes détonants. Le talent de Tommy ReinXeed continue à s’imposer comme l’évidence la plus nette.

0 Comments 02 mars 2013
Whysy

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