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Avant de commencer la chronique en elle-même, je tiens à remercier chaleureusement notre Bonobo national qui m’a permis de découvrir ce groupe ô combien talentueux lors de sa coupe du monde metal de l’an dernier.

  Le somptueux et la majesté de Lacrimosa, la mélancolie de Estatic Fear, la gravité de Summoning… Voilà ce qui pourrait assez bien décrire Requiem – Mezzo Forte le nouvel album de Virgin Black. Le combo australien officie dans un doom symphonique magistral (preuve en est les groupes précités). Il s’agit ici de leur quatrième album et la bonne nouvelle c’est qu’il sera suivi au cours de cette même année par deux héritiers : Requiem – Pianissimo et Requiem – Fortissimo. Vous l’aurez compris, l’album que je vais vous présenter est le deuxième de la trilogie (pourquoi c’est par celui-là qu’on commence, je ne sais pas…) qui s’intitule tout simplement Requiem.

  Si vous êtes amateurs de ce style, il est clair que vous serez irrémédiablement conquis par ce nouvel opus de Virgin Black. En effet, tout est là pour faire de cet album un pur chef d’œuvre ! Les mélodies, portées par le piano ou le violon, sont très mélancoliques, au point même de toucher la corde sensible de tout un chacun. Appuyées par les accords lourds et graves des guitares, ces mêmes mélodies nous plongent au cœur d’ambiances tantôt macabres (In Death) tantôt d’une tristesse extrême (Lacrimosa (I am blind with weeping)) mais en tout cas très travaillées et très riches.
  L’orchestration, puissante et très travaillée, alliée aux guitares doom, donne toute sa dimension profonde à l’album. Composée principalement de cordes (violons, altos, violoncelles), elle participe également beaucoup à l’atmosphère mélancolique qui baigne l’album. Cependant, même si on se situe dans du doom, mais ce n’est pas pesant ni soporifique et ce, notamment grâce à la batterie qui apporte juste ce qu’il faut de rythme et de vitesse (Midnight's hymn).
  Au niveau du chant, on a là encore une richesse exceptionnelle, que l’on retrouve assez peu dans le monde du doom. Pour commencer, il y a la chanteuse soprano Rowan London qui, grâce au lyrisme et à la pureté de sa voix, apporte une touche de légèreté à la puissance de la dimension de Requiem – Mezzo Forte.  Ensuite, vient une voix masculine très particulière, à la tonalité quelque peu discordante mais touchante et qui s’accorde parfaitement à l’esprit et à la musique du groupe. On a également une bonne grosse voix death bien grave, histoire de renforcer le côté metal et d’appuyer le caractère morbide et macabre de l’œuvre. Enfin, un mot sur les chœurs, qui se révèlent consistants, profonds et qui, comme tous les autres éléments de l’opus, vous filent la chair de poule (Requiem, Kyrie).

  Avec ce Requiem – Mezzo Forte, Virgin Black assoit sa position de grand groupe de doom symphonique. Un album uni mais très riche avec une orchestration de qualité, des ambiances incroyablement réussies et une dimension mélancolique qui lui donne toute sa beauté, voilà ce qui ressort de cet opus magistral.
Excellente écoute !

~ La Dame à la Licorne ~

0 Comments 21 avril 2007
Whysy

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