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L’intro Ascendence met en place l’univers « Metroidien » de cette bande de Speed Metaleux voyageant en orbite dans de très lointaines galaxies ! Planant, atmosphérique, tribal, ce petit air vous transporte instantanément dans l’espace !

Comme à son accoutumanée, Iron Savior nous sert du Speed, du vrai, avec des tempos à 140bpm*, avec des riffs tranchants, des soli en battle ou échangés, des chœurs couillus de messieurs et une voix lead de « c’est bibi qui commande » !
Last Hero, Revenge Of The Bride, From Far Beyond Time font partie de ceux-là.
Thunder The Montains quant à lui défit même la vitesse de la lumière avec ses 180bpm* !

Dans ce flot de testostérone assumé, Burning Heart sort un peu du lot grâce à son coté plus aérien. Le tempo plus volatile, plus changeant, laisse place à une mélodie plus poussée et un refrain vraiment splendide !



En milieu d’album le titre Iron Warrior vient calmer la frénésie de l’album avec un Heavy Metal soutenu, laissant un peu de répit à la seconde pédale de grosse caisse de Thomas Nack.
Dragon King suit ce dernier sur le même créneau et permet également de calmer le jeu tout en gardant l’univers du groupe.

Là où l’on s’attend à un retour speed, c’est un titre complètement extraterrestre qui vient s’immiscer (maladroitement ?) dans l’album : Dance With Somebody. C’est une reprise du groupe de Pop Rock Mando Diao dont je vous fais découvrir l’original :

Bien entendu, le titre est revisité par le Sauveur de Fer, mais le style est tellement loin de ce qu’ils font qu’il ne peut que vous interpeller !
N.B. Quelque chose me dit que notre Duck va vouloir être le « somebody » qu’appelle de tout son cœur Piet sur ce titre !

Avec Firestorm, c’est un retour au Speed, la vitesse de croisière de l’album ! Après un début de premier couplet assez sombre dans le chant et les sonorités, on revient très vite à du Iron Savior somme toute classique.

Mais ne vous y trompez pas ! Rise Of The Hero brut de décoffrage, comme tous ses prédécesseurs, contient dans ce rude écrin une perle, douce, troublante et brillante comme la lune : The Demon.
Ce titre lent, rythmé par des rimshots et des scintillements de ride, mis en musique par une guitare clean, et la voix tremblotante de Piet Sielk qui vit littéralement ses paroles, fera fondre vos cœurs de Metalleux. Le tempo changeant de la chanson offre l’occasion aux guitares de rugir en surélevant l’âme de ce démon ! Personnellement, je trouve qu’ici Piet s’approche légèrement du timbre de Blackie Lawless (W.A.S.P.) sur le titre Wild Child.

L’album s’achève sur Fistraiser, un titre assez rapide, sorti de la même fonderie que ses pistes colocataires, avec une sonorité taillée pour le live : des Whooohohooow ! Des Raise your fist et des Bang your head ! En s’affichant comme hymne du Metal.

Alors ce qu’il faut retenir ici c’est qu’encore une fois et comme toujours la qualité des morceaux est irréprochable, rien n’est à jeter, Piet nous transporte à chaque mot qu’il prononce et les refrains font mouche. Cet album est dans la continuité de The Landing, donc un brin lissé comparé aux prédécesseurs côté production. La recette reste la même dans l’ensemble et malheureusement ce sentiment de déjà entendu vous parviendra très certainement. A noter tout de même que The Demon, Last Hero et Burning Heart sont des tueries dantesques.
Si vous êtes fan d’Iron Savior, cet album ne rassasie pas complètement mais fait plaisir à écouter, si vous n’avez jamais entendu ce groupe, jetez vous dessus sans soucis !  

* Battement par minute

0 Comments 27 février 2014
Whysy

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