Sands of Time, le premier album des australiens de Black Majesty avait fait l'unanimité dans le monde des médias; Meilleur Espoir Metallique chez Burn!!, Album du mois ches Heavy, oder was!?. Ils sont comparés aux dignes succésseurs d'Helloween ou bien d'Iron Maiden.
A première vue, le groupe a toujours autant de mauvais goût quant au choix de la pochette de l'album. On reste dans une couleur assez unie, le violet a laissé place au bleu et au premier plan toujours cet homme armé d'un sabre laser. Il faut dire que maintenant le mighty warrior(esse?) il fait moins le malin, ce n'est plus contre un sablier qu' il a à se battre mais contre un beau lion...bleu. Mais n'aie crainte petit homme, tu vas être épaulé et pas par n'importe qui...
On aura beau dire et contester mais le son made in Piet Sielck donne une nouvelle dimension à un album. Cette même dimension, qui, aujourd'hui, fait headbanguer nos petits métalleux sur le Live de Blind Guardian ou sur le dernier Hibria mais encore Saxon et j'en passe et des meilleurs, bref tout ça pour vous dire que le son il claque et c'est l'énorme point fort de l'album. A cela s'ajoutent des compositions dignes d'hymnes titanesques de chez Sonata Arctica ou bien de Vanishing Point. On ouvre le bal avec le rapide et puissant Dragon Reborn auquel succèdent le pompeux Firestorm mais toujours aussi efficace, le Darkened Room à l'intro digne d'un Blood Bound d'Hammerfall.
Oui! Black Majesty est encore et toujours un groupe de power métal mais un bon et ils nous le prouvent encore avec le formidable slow Six Ribbons qui aurait très bien pu être une des composition du groupe The Storyteller.
Le chant assuré par John Cavaliere, est à rapprocher de celui de Silvio Massaro autant que celui de L-G Persson, mais on regrettera quand même que ce chant soit un peu sous-mixé par rapport au reste des instruments, c'est un poil dommage.
Ce Silent Company est la suite logique et le digne successeur de Sands of Time. Un album de neuf titres qui vous fera passer un agréable moment près de votre chaine hi-fi. Duck
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