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Après le premier volet, la suite ! Excellente surprise de la fin d'année 2013, "Starwolf pt.I - The Messengers" faisait étalage de tout ce qu'on aime coupablement dans le power metal. Sans une once d'originalité, cet album était pourtant diablement efficace et savait parfaitement réintégrer les codes d'un style qui a déjà tout dit. La deuxième partie vient donc d'être publiée et on est en droit de se demander si elle est à la hauteur de son prédécesseur.

Et autant le dire tout de suite, si vous n'avez que peu goûté le précédent opus, il n'y a guère de chance que celui-ci vous emballe davantage. Le style pratiqué est le même, l'énergie est inchangée, le line-up est identique, l'album ne s'appelle pas "Starwolf pt.II" pour rien ! Mélodies accrocheuses, chant haut-perché, refrains fédérateurs, Messenger sait faire du power et sait le rendre agréable et frais.

Sword of the Stars ouvre d'ailleurs le bal de la meilleure des façons. Intro de rigueur, un riff bien rapide dans les dents, des chœurs dans les refrains, on a l'impression de ne jamais les avoir quittés. On notera toutefois un ton un peu moins guilleret que d'habitude même si dès Privateer's Hymn le sourire est à nouveau de rigueur et fait de nous des va-t-en guerre l'espace d'un instant.

Et le reste de l'album navigue dans des eaux connues donc ne comptez pas sur un effet de surprise quelconque. Une suite logique d'une œuvre déjà peu originale, comprenez bien que vous n'êtes pas ici dans un think tank sur l'évolution de la musique. De plus, "Novastorm" s'avère assez homogène et hormis la ballade anecdotique Frozen, on peut aisément résumer le propos à "du power avec des chœurs et un ton un micro poil plus sérieux que d'habitude". Attention, cela ne veut pas dire non plus que l'album est ennuyant. Les riffs endiablés de Warrior's Ride et Novastorm, le côté menaçant de Wings of Destiny, un Captain's Loot qui offre une ambiance très "pirate de l'espace", il y a de quoi se faire plaisir dans tout ça.

Cela dit, ça n'effacera pas le sentiment d'écouter un peu le même album que le précédent, la découverte en moins. Un peu moins aussi de morceaux vraiment marquants et on arrivera à la conclusion que ce "Starwolf pt.II" n'a pas exactement la même saveur que la première itération de la série. Si Messenger n'a pas perdu son sens de la composition et peut même se targuer d'avoir un peu fait murir sa musique, on ressent une petite routine et moins de flamboyance qu'auparavant. Attention à ne pas s'endormir !

L'album dans une coquille de noix : La suite de Starwolf c'est un peu la même chose que le premier volet, comme Star Wars quoi.

0 Comments 24 janvier 2016
Whysy

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