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Rares sont les groupes de métal qui peuvent se targuer d’une telle longévité (plus de 25 ans d’existence pour les Paradise Lost !) et d’une discographie aussi riche et variée. Paradise Lost, c’est un line up solide qui aura exploré des univers si variés, que chacun de leur album est attendu de pied ferme. Dans quel registre ces musiciens vont-ils jeter leur dévolu ? Et même si certains de leurs albums ont fait polémique, jamais ces musiciens ne se seront contentés de reproduire bêtement ce qu’ils avaient déjà fait. Rien ne semble pouvoir stopper cette machine, et ce n’est pas leur 14 éme opus, « The plague within » qui contredira ce propos.

Véritable condensé de leur savoir, cet album est riche de 10 titres qui en imposent. « No hope in sight » ouvre l’opus. On comprend de suite que la production est énorme, on monte le volume. C’est de puissance qu’il est question ici. Variant le chant clair et le death, on comprend que Nick Holmes est clairement au top de sa forme et a décidé de nous épater. Les titres « Terminal » et « Flesh from bone » sont, clairement death et au tempo plus rapide. Des titres sensationnels comme « An eternity of Lies », « Beneath broken earth » et « Sacrifice the flame » sont d’une lourdeur esquise, lents et plaintifs. Un côté plus mélodique pour « Punishment through time », « Cry out » et « Victim of the past ». « Return to the sun » clos admirablement cet album, un titre accrocheur et au chant mi clair-mi death, comme l’était « No hope in sight » au début de la galette.

A la fin, on se dit qu’on vient découter un album riche et intense. Rien d’étonnant alors de se le repasser pour en dénicher toutes les subtilités. Et contemplez moi cet artwork ! Cette illustration magnifique est signée Zbigniew Bielak (Watain, Absu, Vader, Behemoth …)

Paradise Lost a de la ressource. Cette merveille en est la preuve.

0 Comments 12 septembre 2015
Whysy

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