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Un vent de fraîcheur vient de secouer le speed métal européen en cette fin d’année 2012. Oui amis lecteurs sceptiques et constipés, Freedom Call vient de trouver un successeur et ce nouveau groupe dont le premier album The Universality est produit par Metalodic records est français. Retenez bien son nom il s’agit de Galderia, formation sudiste qui s’était fait connaître depuis 2006 par la publication de trois mini albums dont le prometteur Rise Legions Of free Men qui avait obtenu des commentaires enthousiastes sur ces pages.

Ces débuts ambitieux se concrétisent aujourd'hui par la sortie du « VRAI » premier disque de Galderia et ne faisons pas les blasés tièdounets: il est tout simplement jubilatoire!
Et oui j’appartiens au cercle très fermé de ceux qui ont fait des exposés en anglais sur les Contes de la Crypte et qui ne galvaudent pas l’adjectif Freedom callien donc autant vous dire qu’en terme de bonne humeur, ce disque vaut son pesant de youpi, de chouette et de hourras!
Joyeux, festif, sautillant, vitaminé, Uber positif sont les premiers mots qui me viennent à l'écoute de cette livraison: une bonhommie communicative inhabituelle anime et subjugue la musique de Galderia. Et si c’était ça finalement la positivie attitude chère à Jean Pierre Raffarin? Vous savez ce notable rondouillard qui avait su montrer au début des années 2000 que l’absence de tout charisme et de compétences économiques n’étaient pas un handicap au déroulement réussi d’une carrière politique.

L’album The Universality est imprégné de cet Happy Metal dansant voire disco (Sundancers). Il faut dire que tout le disque est habité par un concept science fiction d’un monde utopique fondé sur une philosophie résolument ouverte au monde, à la communication entre les hommes et à la nature, les rapports entre la réalité et les forces de l’esprit. Pour plus de détails, je ne saurai trop vous conseiller de consulter le site du groupe. Les refrains s’imposent comme des slogans simples et positifs qui rappellent aux plus anciens l’univers conceptuel rhapsodien inhérent à la première saga des terres enchantées. La nature, l’universalité des hommes, les éléments sont d’ailleurs des thématiques naturelles fécondes dans le power speed: Aquaria, Pathfinder et son Fifth Element ou Qantice ont aussi développé cet onirisme spirituel et mystique mais Galderia incarne véritablement une quête de l’immatériel face aux contingences mesquines du temps présent.

Au service de ce propos lumineux qu’illustre magnifiquement la pochette de Felipe Franco, des chœurs qui zlatanent les défenseurs croates et des guitares énergiques qui gratouillent en mode Helloween des mélodies pétillantes. Les tubes sont là pour illuminer l’album (Children of The Earth, Raise The World)mais ce n’est pas tout amis lecteurs drogués aux Granola, Galderia s’épanouit dans des directions suffisamment convaincantes pour proposer et un zeste de diversité ( début ballade au piano/voix sur Galderians, passage disco dansant sur Sundancers, folklore américain yeaaaaaaaahaaaa sur Rising Soul mais surtout une proportion épico-cosmique à distiller des ambiances, des atmosphères dance 80: la voix de Seb joue peut être dans cette ambiance, elle fait penser à un DJ dans une boite/ animateur de fête forainne croisé avec des choeurs de mamouth. Son accent et sa diction déclamatoire assez typée donnent de la personnalité à l’ensemble même si je suis un indéfectible laudateur des envolées suraigües. Il faut se lâcher, jeunes gens, comme sur la fin de One millions Dreams. La diction pourra agacer certains mais ça complète l’univers galderien et le distingue des autres formations similaires surtout que le groupe a presque totalement écarté la facilité du recours aux voix death/Hyène dézinguée au lance flamme.

Au final, ce Galderia m’a ravi et se pose en indispensable de cette année.

Si tu as une mauvaise note en Maths, écoute Galderia,
Si tu es supporter d’un club nordiste, écoute Galderia,
Si tu es jeune à Nice, écoute Galderia,
Si tu essaies d’arrêter de fumer écoute Galderia,
Si tu t’y es remis écoute le aussi!!

Galderia est un remède contre la crise, les éditoriaux du Figaro et les programmes scolaires surchargés.

0 Comments 10 novembre 2012
Whysy

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